L'Association nationale des victimes du Congo (ANVC), coordination provinciale du Kasaï, condamne le traitement inhumain dont sont victimes les Congolais refoulés d'Angola.
Dans une déclaration faite à Tshikapa, le mardi 4 novembre 2025, le coordonnateur provincial de l'ANVC, Franck Tshilomba, fait savoir que ces Congolais refoulés d'Angola sont victimes de tortures lors de leur refoulement. Ils sont dépouillés de tout par les services de sécurité angolais avant de les acheminer à la frontière de Tshisanda à Kamako, dans la province du Kasaï.
"L'Association nationale des victimes du Congo condamne fermement ces expulsions massives qui s'effectuent dans des conditions inhumaines et en violation des droits fondamentaux de nos compatriotes. Beaucoup d'entre eux arrivent à Kamako sans ressources, traumatisés, dépouillés de tous leurs biens et sans aucune assistance humanitaire", a déclaré Franck Tshilomba, coordonnateur provincial de l'ANVC.
L'ANVC exige par ailleurs l'implication urgente du gouvernement congolais afin d'assurer une prise en charge humanitaire des personnes refoulées d'Angola, l'ouverture d'un couloir humanitaire au niveau de la frontière pour assurer la sécurité alimentaire, l'hébergement temporaire et les soins médicaux nécessaires ou de qualité.
Notez que le nombre des refoulés congolais vivant en situation irrégulière en Angola augmente chaque jour dans la cité frontalière de Kamako dans la province du Kasaï.
À ce jour, l'on compte près de 5000 personnes sans abri qui vivent dans des conditions difficiles à Kamako.
Fabien Ngueshe, à Tshikapa