Dans sa communication lors de la 5ᵉ réunion du conseil des ministres de vendredi 12 juillet 2024, le président Félix-Antoine Tshisekedi a appelé le gouvernement à s’investir pour une appropriation individuelle et collective de la commémoration de la Journée nationale du Génocide Congolais à des fins économiques (GENOCOST).
Pour le chef de l’État congolais, rapporte le ministère de la communication et médias, au travers de son compte-rendu, l’appropriation de cette commémoration devra conduire à une communion et à la résilience face à la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
« Le président de la République a appelé à l’appropriation individuelle et collective de la commémoration de la Journée nationale du GENOCOST, entendu « Génocide Congolais à des fins économiques », pour nous conduire à une communion et à la résilience face à la situation qui nous est imposée injustement, avec un hommage à des millions de nos compatriotes, victimes de cette barbarie des prédateurs de nos ressources ainsi qu’aux personnes qui leur ont porté secours », lit-on dans le compte-rendu.
D’après cette source, le président Tshisekedi a son engagement de prendre en charge les victimes qui s’est matérialisé par la mise en place du Fonds National de Réparation des Victimes de violences sexuelles liées au conflit et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).
En hommage aux victimes de la barbarie y compris celles du récent bombardement du camp de déplacés de Mugunga à Goma par le Rwanda et ses supplétifs du M23, rapporte la même source, Félix Tshisekedi a invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour donner un large écho à la commémoration du 2 août 2024 à travers l’ensemble du territoire national et dans nos représentations diplomatiques à l’étranger. Il devra le faire, en collaboration avec la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR) et le Fonds National de Réparation des Victimes de violences sexuelles liées au conflit et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).
En ce qui concerne la finalisation du cadre juridique de réparations, le Gouvernement a été chargé de s’y pencher activement afin de compléter le cadre normatif qui existe à travers les mesures d’application qui devraient parachever cette réforme.
Christian Dimanyayi