Dans une mise au point du 7 avril, la CENI, en 7 points, dénonce les « chiffres imaginaires » de LAMUKA/Muzito sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, évoqués par deux de ses structures : CSOL (Comité de suivi, de surveillance des opérations électorales et de lutte contre la fraude électorale) et COEL (la coordination de des opérations électorales).
1. La CENI dénonce sur les chiffres imaginaires de Lamuka au Kasaï. CSOL/COEL avance 6.382.535 enrôlés alors que cette province n’a inscrit que 1.823.478 soit 94% par rapport aux prévisions. Ce sur base de son chiffre imaginaire que Lamuka fait des extrapolations erronées sur les nombre de sièges.
2. Lamuka/Muzito prétend qu’on enrôle des étrangers, notamment Burundais, Rwandais et Centrafricains. La CENI le renvoie à la loi sur l’identification des électeurs qui donne à tous, à son article 28, le droit de dénoncer les prétendus étrangers au président du centre d’inscription.
3. Sur l’enrôlement des Congolais de l’étranger, la CENI fait observer à Lamuka que ses observations manque de pertinence. Cela d’autant plus l’Allemagne qui n’est pas retenue comme centre pilote est repris dans le document du CSOL.
4. Sur les critiques de la photo. La CENI rappelle à Lamuka que la photo n’est qu’une variable parmi d’autres éléments de sécurité de la carte qui permettent d’identifier un électeur.
5. Sur les difficultés logistiques et défaillances techniques, la CENI soutient qu’elle a toujours communiqué régulièrement là-dessus. Et pour y remédier, elle a prolongé les périodes d’enrôlement. Ce qui fait que les résultats ont dépassé les prévisions.
6. Sur la publication des données provisoires, la CENI renvoie Lamukua aux études en soutenant que celle-ci intervient un mois avant la campagne électorale, d’après la loi. Cette liste définitive ne se fera qu’après toilettage, dédoublonnage.
7. Enfin, la CENI révèle que Lamuka n’est pas un regroupement politique. Et par conséquent, ne peut prétendre faire de l’observation électorale. Ses deux structures CSOL et COEL n’ont jamais sollicité une quelconque accréditation.
(Ci-dessus la mise au point)