Les Forces armées de la République démocratique du Congo, accusent l'armée rwandaise et les rebelles du M23 de violations répétitives du cessez-le-feu décidé lors de différents sommets des chefs d'États de la Communauté est-africaine.
Dans un communiqué publié ce vendredi 10 février, l'armée congolaise cite l'attaque de ses positions dans différentes localités du front ouest dans le territoire de Masisi et l'attaque de l'hélicoptère de la MONUSCO le 06 février dernier au pied du mont Nyiragongo.
Il s'agit là d'après les FARDC, d' « une preuve patente du non-respect du cessez-le-feu par le Rwanda », dit le communiqué lu par le colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l'armée au Nord-Kivu.
« Les FARDC appellent la communauté internationale ainsi que la Communauté des États d'Afrique de l'est, à constater ces violations flagrantes du cessez-le-feu par les M23/RDF afin de tirer toutes les conséquences y afférentes », poursuit le document.
Le 04 février dernier, Tshisekedi, Kagame, Museveni, Ndayishimiye et Suluhu se sont réunis pour une ultime réunion dans la capitale Burundaise et ont pris une énième décision de cessation des hostilités. Une résolution non respectée sur la ligne de front.
« Tout en se réservant le droit de répondre à chaque tentative d'infiltration de ses lignes par les M23/RDF, les FARDC rassurent qu'elles demeurent respectueuses de toutes les décisions prises par les chefs d'États de l'EAC à Nairobi, à Luanda et à Bujumbura, tendant à ramener la paix et la sécurité en RDC », prévient l'armée congolaise.
Les combats s'intensifient ces derniers jours entre les FARDC et les M23 que le Rwanda soutient. Jeudi, les combats se sont déroulés aux alentours de la cité de Sake, à une vingtaine de kilomètres de Goma. Ce qui a causé le déplacement de la population de cette cité du territoire de Masisi vers Goma, qui est aussi sous la menace.
Glody Murhabazi, à Goma