Réunis à Luanda le jeudi 21 juillet 2022 dans le cadre de la commission mixte permanente, la RDC et le Rwanda ont convenu de rendre opérationnel le "mécanisme ad-hoc de vérification des accusations" dans le cadre du rétablissement de la confiance mutuelle entre les deux pays.
Selon le communiqué qui a sanctionné cette réunion à laquelle la délégation congolaise était conduite par Christophe Lutundula, ministre des affaires étrangères, les deux pays ont convenu qu'un "officier général de la République d'Angola" soit nommé à la direction du mécanisme ad-hoc de vérification des accusations. Il sera assisté des officiers de liaison congolais et rwandais.
Les deux parties ont ainsi demandé au président angolais João Lourenço, en sa qualité de médiateur nommé par l'Union Africaine, de "nommer rapidement l'officier général concerné".
Christophe Lutundula et son homologue rwandais Vincent Biruta ont également recommandé la "cessation des hostilités par le M23 et son retrait immédiat" des localités qu'il occupe dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, notamment la localité de Bunagana.
Rappelons que depuis la reprise des hostilités au Nord-Kivu par le M23 il y a quelques mois, la RDC a clairement accusé l'armée rwandaise de soutenir ce mouvement rebelle. Le Rwanda de son côté ne cesse d'accuser les FARDC de soutenir les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Bienfait Luganywa