Nord-Kivu : Le commandement militaire Sokola 2 relevé suite à "la défaillance" constatée lors des attaques M23 à Rutshuru

Dimanche 3 avril 2022 - 08:18
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Photo 7SUR7.CD

Le Général-Major Peter Cirimwami a pris le bâton de commandement des opérations militaires dans le secteur opérationnel Sokola 2, qui couvre le Sud de la province du Nord-Kivu en replacement du Général de Brigade, Mwehu Lungu Évariste.

C'est le samedi 02 avril dernier que la remise et reprise s'est tenue dans le territoire de Rutshuru, une zone où sont actuellement menés des affrontements entre les Forces Armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).

Dans le compte rendu du conseil des ministres du vendredi 1er avril dernier, le gouvernement central a indiqué que le commandement Sokola 2 est relevé suite à la « défaillance » observée après les attaques des M23 contre les positions militaires.

« Le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a souligné qu'une défaillance a été constatée à la suite de cette offensive de M23 contre les positions des FARDC, au niveau du commandement du Secteur Opérationnel Nord-Kivu, lequel commandement vient d’être relevé », rapporte le compte rendu signé par Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement.

Bien avant, le général Cirimwami a chapeauté le commandement Sokola 1, en charge de la traque des rebelles ADF dans la région de Beni. En juin 2021 alors qu'il totalisait 10 mois à la tête de ces opérations, Peter Cirimwami avait affirmé avoir échappé, avec ses hommes, à 15 embuscades tendues par les ADF.

Dans la nuit du 27 au 28 mars dernier, des positions de l'armée Congolaise ont été la cible des offensives menées par les rebelles du M23 dans les villages de Tchanzu, Runyonyi et Tchengerero, causant le déplacement des milliers de citoyens Congolais vers l'Ouganda voisin. Le M23 a ensuite décrété un cessez-le-feu après trois jours de combats, mais dans la région la tension est toujours perceptible et la population a peur des représailles.

Glody Murhabazi, à Goma