Le quartier général des miliciens APCLS (Alliance pour un Congo libre et souverain) de Lukweti cité et celui de Shango situés à 55 km au Nord-ouest de Masisi-Centre (Nord-Kivu) sont passés sous le contrôle des militaires congolais après de violents combats qui les ont opposés, la soirée du mercredi 15 septembre 2021, aux miliciens.
Au cours de ces affrontements, le seigneur de guerre Janvier Karayiri, commandant de cette milice, a été délogé et 4 de ses combattants tués, en plus de 2 armes récupérées.
Le porte-parole militaire dans la zone met cette prouesse au compte de l'état de siège et rassure que les forces armées vont consolider leurs positions dans la contrée pour empêcher cette milice de s'y réorganiser.
« Dans le cadre de l'état de siège, le secteur opérationnel Sokola 2 est passé à l'étape supérieure. Nous avons lancé des offensives contre le quartier général de Janvier Karayiri et son groupe armé. Il est en fuite, beaucoup de ses éléments ont été blessés et 4 d'entre-eux ont été neutralisés », a dit à la presse ce jeudi 16 septembre, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko.
En dépit de l'assurance des autorités militaires d'imposer la paix en cette période de l'état de siège, les citoyens sont restés dubitatifs, étant donné de très faibles résultats.
Depuis près de 5 mois maintenant, seuls quelques rebelles ont jusque-là été neutralisés ou encore d'autres se sont rendus à l'armée. Mais, l'incidence sur le terrain n'est toujours pas perceptible.
Au Nord-Kivu et dans l'Ituri, la population s'inquiète de plus en plus de la tournure des évènements, tant que la situation sécuritaire empire.
Isaac Kisatiro, à Butembo