RDC - Tension politique entre alliés au pouvoir : voici les 9 raisons de la marche du FCC de l’ex-président Kabila 

Jeudi 23 juillet 2020 - 09:34
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Les tensions se succèdent entre les alliés au pouvoir constitués en deux blocs politiques : l’un (CACH) derrière le président de la République Félix Tshisekedi et l’autre (FCC) derrière l’ex président Joseph Kabila.

Après le Cap pour le Changement (CACH), c’est autour du Front Commun pour le Congo (FCC) de sonner la mobilisation en appelant à une marche ce jeudi 23 juillet 2020 à Kinshasa et sur l'ensemble du territoire national. 

Voici les 9 raisons qui poussent le FCC à descendre dans la rue:

1. Réclamer la cohésion nationale ; 

 2. Réclamer le respect de la constitution ; 

3. Exprimer sa solidarité à la population ; 

4. Dénoncer la présence des troupes étrangères en RDC ; 

5. Dénoncer l'insécurité persistante à l'Est du pays ; 

6. Dénoncer le recul des valeurs démocratiques ; 

7. Dénoncer la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain ; 

8. Dénoncer la hausse des produits de première nécessité ; 

9. Dénoncer la gestion inefficace de la pandémie de la covid-19. 

Les revendications du FCC, coalition au pouvoir ayant la majorité des ministères (65%) provoquent les sarcasmes de certains députés de l’opposition dont Christian Mwando. 

L’élu du Tanganyika a déclaré sur son Twitter ceci: « Les FCC qui détiennent la majorité parlementaire (70%), et qui pilotent la coalition gouvernementale depuis plus d'un an appellent à une marche contre la mauvaise gestion de la RDC (insécurité, inflation, taux...!). Nous sommes perdus ! ». 

Quelques semaines auparavant, plusieurs cadres du FCC s’insurgeaient contre les marches de l’UDPS en soutenant qu’un parti du pouvoir actuel ne pouvait descendre dans la rue contre son pouvoir.

Ce mois de juillet a connu plusieurs manifestations populaires. Les 9 et 13 juillet derniers respectivement l'UDPS et LAMUKA ont déferlé dans la rue dans plusieurs villes du pays pour protester contre l'entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la centrale électorale et les propositions de lois Minaku-Sakata sur la réforme du parquet.

Merveil Molo