Dans une interview accordée lundi 16 mars à la rédaction de 7SUR7.CD, Peter Kazadi, est revenu sur ce que comptent faire les membres du collectif "sauvons l'UDPS" après l'expiration de l'ultimatum accordé à Jean Marc Kabund pour déposer sa démission.
" Nous avons une réunion avec les membres du collectif sauvons l'UDPS cet après-midi pour faire l'évaluation. A l'issue de cette réunion nous allons prendre des mesures, déterminer ce que nous allons faire et très prochainement, tout ce que nous allons prendre comme stratégie et mesure va être annoncé au grand public", a déclaré ce député provincial élu de Kinshasa.
Pour Peter Kazadi, il n'est nullement question de laisser Jean Mark Kabund continuer de gérer le parti comme dans un régime dictatorial.
" Nous sommes en face d'un têtu qui pense que l'UDS était devenue son patrimoine familial qu'il gère comme sa petite boutique. Nous qui avons mené ce combat, nous qui avons payé de notre vie, de notre sueur, le combat de l'UDPS nous légué par Etienne Tshisekedi, nous n'entendons pas nous laisser faire par les velléités dictatoriales de monsieur Kabund", s'insurge Kazadi.
A en croire Peter Kazadi, le président de la République étant au dessus de la mêlée, s'est limité à prodiger des conseilles en invitant les uns et les autres à se mettre autour d'une table, une option qui serait buttée au refus de l'actuel président a.i. du parti de la 10eme rue.
L'ex conseiller juridique d'Étienne Tshisekedi assure qu'ils sont déterminés à aller jusqu'au bout et que cet ultimatum était loin d'être une simple blague.
Pour rappel, le vendredi 13 décembre dernier, quelques cadres de l'UDPS dont jacquemin Shabani, Paul Tshilumbu, Peter kazadi... réunis au sein de la structure sauvons l'UDPS avaient donné un ultimatum de 3 jours à Jean Marc Kabund pour démissionner de ses fonctions du président a.i de l'UDPS, faute de quoi, ils saisiraient la justice.
Cette situation est apparue au lendemain de la décision de Jean Marc Kabund de mettre fin aux fonctions de Jacquemin Shabani de la tête de la Commission Électorale Permanente du parti (CEP).
Elysée Odia