Au cours de l'audience de ce mardi 12 novembre 2019 à la Haute Cour Militaire, les avocats du prévenu Bagachuragi Kavuta Semeyi alias Paluku, propriétaire du terrain en construction dans l'enceinte du centre de santé Vijana, ont soumis auprès des juges, une requête sollicitant la mise en liberté provisoire de leur client.
Ils arguent qu'il n'y a aucun indice de culpabilité qui pèse contre le prévenu Semeyi car, disent-ils, sa présence le jour du meurtre était postérieure à cet événement.
"Ce jour-là notre client était de passage sur Nyangwe et par la suite, comme il y a eu un incident, des gens sont montés à bord de son véhicule. Pour sauver sa peau, il s'est présenté à l'Inspection provinciale de Kinshasa (IPKIN) et de-là, il a été ramené à l'auditorat général et c'est comme ça qu'il se retrouve à la Haute Cour Militaire", ont-ils fait savoir.
Pour soutenir leur démarche, les avocats du prévenu Semeyi mettent en avant l'examen des appels téléphoniques effectué par la Cour prouvant qu'il n'y avait aucun contact entre leur client et les prévenus Dolly Makambo et Serge Kamanda le jour de l'assassinat de Belvis Nkunku Ilo.
Pour eux, le prévenu Semeyi reste disposé à coopérer avec la Haute Cour Militaire jusqu'à ce que cette affaire sera élucidée.
La Haute Cour Militaire a pris cette requête en délibéré et se prononcera lors de l'instruction renvoyée ce mercredi.
Il sied de noter que les prévenus Dolly Makambo et Bagachuragi Semeyi sont assignés à résidence surveillée. Tandis que les deux autres prévenus Serge Kamanda et Akilimani sont gardés à l'auditorat militaire.
Merveil Molo