Tout démontre que, au cours des deux années à venir, la RDC, notre cher pays, sera confrontée à des enjeux et dangers majeurs qui l’exposent à une déstabilisation certaine, si on n’y prend garde. Il s’agit notamment des élections générales, des tentatives de changement de la Constitution, des tentatives de « glisser » sur l’échéance de 2016 (Dialogue politique, Transition, Gouvernement d’Union nationale, etc), de la résurgence des conflits armés à l’Est de notre pays, de l’insécurité dans nos villes, des violences électorales, à l’instar de 2011 de triste mémoire, et des violations des droits de l’Homme. Notre pays est également confronté à de nombreux défis économiques et sociaux pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
Devant cette situation, l’UDPS doit jouer son rôle de défenseur des intérêts supérieurs du Congo et du peuple congolais. Cependant, devant le flottement actuel à la tête du Parti, le premier défi est interne à l’UDPS-même. Il consiste à doter celle-ci, d’urgence, d’un leadership à même de lui permettre d’assumer ses responsabilités de premier parti de l’opposition face à ces enjeux et dangers.
Ce leadership doit être à même de restaurer la cohésion interne, de rasséréner le climat au sein du Parti, de resserrer les rangs et d’entretenir la mobilisation des membres, de permettre à l’UDPS de parler d’une seule, haute et intelligible voix, et de reprendre son leadership au sein de l’opposition congolaise. Il doit, enfin, conjurer le spectre de l’implosion du Parti.
Ceci nécessite que les cadres du Parti aux différents niveaux, à l’intérieur du pays, comme dans la diaspora, se prennent en charge et s’assument pleinement, en attendant le rétablissement total et le retour au Pays du Président du Parti.
A cette fin, il serait hautement souhaitable qu’un symposium se tienne dans les plus brefs délais à Brazzaville. Ceci permettra à ceux de nos cadres de la diaspora, qui n’ont pas accès à la terre de nos ancêtres, de venir apporter leur contribution.
En vue de donner le poids, la légitimité et la crédibilité nécessaires à ces assises, devraient y prendre part :
1. Les membres de droit de la Convention Démocratique du Parti (Art. 25 des Statuts, 1er Congrès) :
a.Les membres de la Présidence
b. Les Députés et Sénateurs élus sur la liste du Parti,
c. Les Ministres et mandataires du Parti
d. Les Présidents Fédéraux
e. Les vice-présidents fédéraux
2. Les Représentants à l’extérieur
3. Les Représentants adjoints
4. Les Délégués de la Ligue des Jeunes
5. Les Délégués de la Ligue des Femmes
6. Les Délégués de l’Ecole du Parti
7. Les Membres fondateurs et co-fondateurs du Parti
8. Les anciens Représentants
9. Les anciens Présidents Fédéraux
10. Les anciens Présidents Fédéraux adjoints
11. Les anciens membres de la Présidence
12. Les anciens membres du Comité National
13. Les anciens Secrétaires Généraux
14. Les anciens Secrétaires Généraux adjoints
15. Les anciens Secrétaires Nationaux
16. Les anciens Secrétaires Nationaux adjoints
17. Les membres du Comité Organisateurs du Premier Congrès
18. Les anciens membres de la Ligue des Jeunes
19. Les anciens membres de la ligue des Femmes
20. Les anciens membres de l’Ecole du Parti
21. Les membres du Cabinet du Président du Parti
22. Les anciens membres du Cabinet du Président du Parti
23. D’autres personnalités UDPS invitées
Vos points de vue et suggestions sont attendus de toute urgence, avant d’envisager, le cas échéant, la mise sur pied d’un Comité organisateur.
Corneille MULUMBA
Membre co-fondateur de l’UDPS
Kinshas