Selon des sources, la moisson est abondante et se chiffrerait à des milliards de Francs congolais, rien que pour la rémunération.
La mission de contrôle en cours envoyée par le ministre d’Etat, ministre du Budget, Michel Bongongo, dans le Maniema, le grand Katanga et l’ancienne Province Orientale, ne bénéficie pas de la totale coopération de la part de ceux-là qui doivent mettre à sa disposition des documents de travail. Des sources affirment par ailleurs, que ces manœuvres dilatoires n’ont pas eu raison de la détermination des syndicalistes envoyés sur terrain qui poursuivent sans désemparer les objectifs qui leur ont été confiés au départ de la capitale. Des sources proches de la coordination de la mission rapportent que la moisson est grande et se chiffrerait à de milliards, rien que sur la rémunération. Le réseau maffieux, qui s’approprie plusieurs millions de dollars américains sur la paie des fonctionnaires, est en passe d’être démantelé. Les missions se succèdent mais ne se ressemblent pas. A l’inverse des deux premières, notamment celles de Kinshasa et des provinces de l’Ouest et du centre du pays (Kongo-Central, l’ex- Bandundu, l’ex-Equateur, les deux Kasaï), lesquelles ont connu un franc succès, celles en cours au Maniema, dans l’ex-Katanga ainsi que dans l’ancienne Province Orientale butent à pas mal de difficultés. Au nombre de celles-ci, les manœuvres dilatoires que multiplient des gestionnaires censés mettre à la disposition des syndicalistes tous les documents de travail.
Pas étonnant que le travail ait débordé de dix jours du délai initialement fixé, mettant ainsi les envoyés de Bongongo dans des conditions difficiles d’accomplir leur mission. Pour les membres du réseau maffieux, il fallait avoir les syndicalistes à l’usure et les contraindre à repartir sans résultats. Mais c’était sans compter avec la détermination sans commune mesure des syndicalistes qui ont bravé tous les risques pour atteindre les objectifs qui leur ont été assignés au départ de Kinshasa.
Contactés, certains coordonnateurs de cette mission en Province, sont rassurants. Ils affirment que la moisson est grande et se chiffrerait en milliards de francs congolais, rien que sur la rémunération.
Contrairement aux déclarations tapageuses entendues sur les antennes des radios périphériques attribuées aux syndicalistes envoyés en missions qui se plaindraient d’être abandonnés par le Gouvernement, renseignement pris, il n’en est rien. En l’absence du Ministre d’Etat, Ministre du Budget en déplacement, la Vice-Ministre du Budget, Ernestine Nyoka, et son cabinet ont envoyé trois conseillers sur terrain. Objectif, cerner les éventuels problèmes et examiner avec les coordinations les solutions idoines pour ceux qui doivent encore continuer le travail et rapatrier les membres arrivés fin mission. C’est donc un gros mensonge que de conclure de la part du réseau des maffieux à un fiasco de la mission tel que souhaité par le réseau maffieux aux abois depuis quelque temps.
Bon vent au partenariat entre le gouvernement et les syndicats de l’administration publique dont l’union vise à mettre hors d’état de nuire, tous les membres du réseau maffieux. La conjugaison de leurs efforts aide déjà à assainir le fichier de la paie et partant, la maîtrise des effectifs des agents et fonctionnaires de l’Etat, de même que l’enveloppe salariale.
Et attendant la publication des résultats de la mission en cours, des sources dans la capitale félicitent le Gouvernement d’avoir tenu promesse en rétrocédant aux syndicalistes les 10 % de ce qu’ils ont ramené au Trésor public dans le cadre de la mission de Kinshasa.
C’est au vu de ces résultats que le ministre avait résolu d’envoyer d’autres missions de contrôle dans toutes les provinces du pays pour démanteler le réseau et connaître l’ampleur des différents détournements.
C’est en juin 2015 que le Gouvernement avait décidé de diligenter ces missions. Trois secteurs clés étaient concernés dans un premier temps : la santé, l’EPS/ INC et l’ESU. A Kinshasa, à l’issue du contrôle, 10,9 milliards de Francs Congolais avaient été récupérés. Soit, 6,3 milliards de frais de fonctionnement et 4,6 milliards en rémunération. La mission de Kinshasa a permis d’assainir le fichier de la paie par l’élagage de 1336 doublons, 1202 fictifs, 306 déserteurs, 2038 décédés et 32 révoqués. Didier KEBONGO
La mission de contrôle en cours envoyée par le ministre d’Etat, ministre du Budget, Michel Bongongo, dans le Maniema, le grand Katanga et l’ancienne Province Orientale, ne bénéficie pas de la totale coopération de la part de ceux-là qui doivent mettre à sa disposition des documents de travail. Des sources affirment par ailleurs, que ces manœuvres dilatoires n’ont pas eu raison de la détermination des syndicalistes envoyés sur terrain qui poursuivent sans désemparer les objectifs qui leur ont été confiés au départ de la capitale. Des sources proches de la coordination de la mission rapportent que la moisson est grande et se chiffrerait à de milliards, rien que sur la rémunération. Le réseau maffieux, qui s’approprie plusieurs millions de dollars américains sur la paie des fonctionnaires, est en passe d’être démantelé. Les missions se succèdent mais ne se ressemblent pas. A l’inverse des deux premières, notamment celles de Kinshasa et des provinces de l’Ouest et du centre du pays (Kongo-Central, l’ex- Bandundu, l’ex-Equateur, les deux Kasaï), lesquelles ont connu un franc succès, celles en cours au Maniema, dans l’ex-Katanga ainsi que dans l’ancienne Province Orientale butent à pas mal de difficultés. Au nombre de celles-ci, les manœuvres dilatoires que multiplient des gestionnaires censés mettre à la disposition des syndicalistes tous les documents de travail.
Pas étonnant que le travail ait débordé de dix jours du délai initialement fixé, mettant ainsi les envoyés de Bongongo dans des conditions difficiles d’accomplir leur mission. Pour les membres du réseau maffieux, il fallait avoir les syndicalistes à l’usure et les contraindre à repartir sans résultats. Mais c’était sans compter avec la détermination sans commune mesure des syndicalistes qui ont bravé tous les risques pour atteindre les objectifs qui leur ont été assignés au départ de Kinshasa.
Contactés, certains coordonnateurs de cette mission en Province, sont rassurants. Ils affirment que la moisson est grande et se chiffrerait en milliards de francs congolais, rien que sur la rémunération.
Contrairement aux déclarations tapageuses entendues sur les antennes des radios périphériques attribuées aux syndicalistes envoyés en missions qui se plaindraient d’être abandonnés par le Gouvernement, renseignement pris, il n’en est rien. En l’absence du Ministre d’Etat, Ministre du Budget en déplacement, la Vice-Ministre du Budget, Ernestine Nyoka, et son cabinet ont envoyé trois conseillers sur terrain. Objectif, cerner les éventuels problèmes et examiner avec les coordinations les solutions idoines pour ceux qui doivent encore continuer le travail et rapatrier les membres arrivés fin mission. C’est donc un gros mensonge que de conclure de la part du réseau des maffieux à un fiasco de la mission tel que souhaité par le réseau maffieux aux abois depuis quelque temps.
Bon vent au partenariat entre le gouvernement et les syndicats de l’administration publique dont l’union vise à mettre hors d’état de nuire, tous les membres du réseau maffieux. La conjugaison de leurs efforts aide déjà à assainir le fichier de la paie et partant, la maîtrise des effectifs des agents et fonctionnaires de l’Etat, de même que l’enveloppe salariale.
Et attendant la publication des résultats de la mission en cours, des sources dans la capitale félicitent le Gouvernement d’avoir tenu promesse en rétrocédant aux syndicalistes les 10 % de ce qu’ils ont ramené au Trésor public dans le cadre de la mission de Kinshasa.
C’est au vu de ces résultats que le ministre avait résolu d’envoyer d’autres missions de contrôle dans toutes les provinces du pays pour démanteler le réseau et connaître l’ampleur des différents détournements.
C’est en juin 2015 que le Gouvernement avait décidé de diligenter ces missions. Trois secteurs clés étaient concernés dans un premier temps : la santé, l’EPS/ INC et l’ESU. A Kinshasa, à l’issue du contrôle, 10,9 milliards de Francs Congolais avaient été récupérés. Soit, 6,3 milliards de frais de fonctionnement et 4,6 milliards en rémunération. La mission de Kinshasa a permis d’assainir le fichier de la paie par l’élagage de 1336 doublons, 1202 fictifs, 306 déserteurs, 2038 décédés et 32 révoqués. Didier KEBONGO