Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général-major Sylvain Ekenge a démenti ce samedi 26 juillet, les allégations d'infiltration de prétendus éléments des FDLR formés et équipés au Burundi pour commettre des massacres ciblés contre les populations Banyamulenge. Ces accusations avaient été formulées la veille, le 25 juillet, par le groupe armé MRDP-Twirwaneho, opérant dans les hauts plateaux de Fizi.
Dans un communiqué consulté par 7SUR7.CD, le porte-parole de l'armée affirme que ces allégations sont "dénuées de tout fondement" et constituent une "tentative désespérée d'aliéner l'opinion nationale et internationale" ainsi que de "saboter les efforts entrepris dans le cadre des processus de paix de Washington et de Doha."
Cependant, les FARDC ont révélé détenir des informations "recoupées et vérifiées" concernant un projet planifié de massacre des populations Banyamulenge de Minembwe, dans le Sud-Kivu, par le groupe armé TWIRWANEHO. Ce plan criminel impliquerait également la complicité de RED TABARA, un autre groupe armé actif dans la région.
L'objectif de ce pogrom, d'après les FARDC, serait de "créer un tollé et en imputer la responsabilité aux gouvernements congolais et burundais à travers leurs forces de défense et de sécurité".
Face à cette menace, les Forces armées de la République démocratique du Congo dénoncent et condamnent "les appétits criminels" de ces forces du mal et leur tendance à torpiller les efforts entrepris pour le retour de la paix dans l'Est de la RDC."
David Lupemba, à Goma