Politique

[caption id="attachment_36124" align="alignleft" width="531"] Après Tshisekedi, Katumbi ?[/caption] Forcées à l’exil, les figures historiques de l’opposition ont déserté le devant de la scène. De quoi ouvrir un boulevard à l’ex-gouverneur du Katanga.

La voie vers la  polémique  est ouverte au grand désappointement de l’opinion publique. La désignation de Corneille Nangaa en tant que nouveau président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), a fait plus de  mécontents  du côté  de la l’Eglise Catholique,  réunie au sein de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). A en croire son secrétaire Général, M. l’Abbé Léonard Santedi, M. Nangaa  aurait  été choisi d’avance et que  le vote intervenu,  n’était, à son avis,  qu’une formalité qu’il fallait remplir.

Le Premier Ministre, Matata Ponyo Mapon a présenté aux élus nationaux le projet de loi de finances pour l’exercice 2016. C’était hier, lundi 26 octobre 2016, dans la salle des congrès du palais du palais à Lingwala. Le débat était très houleux. Chaque Député, du moins ceux qui ont pris parole, a donné son point de vue par rapport au budget 2016 tel que présenté par le Premier Ministre qui, du reste, était accompagné par tous les membres de son gouvernement.

Une matinée politique aura suffi au Conseil Politique National élargi aux cadres et Interfaces de Provinces du MSC, pour adopter une position commune et concertée quant aux questions brûlantes d’actualité.  Notamment, le blocage du processus électoral, le  dialogue, la défection ou l’exclusion du G7, la démission de Malumalu de la présidence de la Ceni et  la désignation par les Confessions religieuses de son remplaçant ainsi que la communication du Chef de l’Etat à Kingakati.

Le leadership de l’ex Mouvement du 23 mars basé à Kampala a diffusé, la semaine dernière, un communiqué brandissant des menaces contre Kinshasa. Une attitude que le Gouvernement de la République qualifie, par l’entremise de François Muamba, Coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba, d’une fuite en avant, et trahit des motivations aux contours obscurs de ce leadership.

A la suite des chutes continues des prix des matières premières, le Premier Ministre s’est résolu de présenter un projet de Budget 2016 réaliste à l’Assemblée nationale. Dans son speech, il a invité les Députés à doter le Gouvernement des moyens de sa politique. Avec ses prévisions d’un peu plus de 9 milliards de dollars américains, Matata Ponyo entend diversifier l’économie du pays, organiser les élections et poursuivre le découpage territorial.

Après les forces vives de Beni-territoire au Nord-Kivu (Est de RD Congo) qui ont appelé à la désobéissance fiscale suite à l’insécurité, la société civile du sud du territoire de Lubero vient d’entrer dans la danse. La suspension de la perception des taxes dans cette partie du territoire est observée à partir du lundi 26 octobre 2015.

Présentant hier l’économie du projet de budget 2016 à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a affirmé que le Gouvernement dispose des ressources suffisantes pour financer le processus électoral.* Le chef de l’exécutif revient demain mercredi pour répondre aux préoccupations des élus nationaux.

Inquiet pour sa sécurité et celle de ses proches, Moïse Moni Della Idi s’en remet à la Police. Dans une lettre adressée au Commissaire général de la Police nationale congolaise (PNC), cet opposant de longue date sollicite la mise à sa disposition de deux éléments pour sa sécurité. La démarche du Président a.i. du RCDN (parti d’opposition) se justifie par moult acharnements dont il se dit l’objet.Il y a une dizaine de jours, la résidence de Moni Della Idi a été attaquée par des hommes en armes non autrement identifiés. Preuve que cet opposant est en danger.

Le professeur André Mbata Mangu a lancé hier à Kinshasa la campagne nationale de vulgarisation de la Constitution de la RD Congo. Il le fait en marge des 10 ans de l’Institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement en Afrique (IDGPA) dont il est le directeur. L’enseignant tient à faire connaître à notre peuple le contenu de sa Constitution.