Politique

Le projet de budget 2016 est réaliste, a justifié le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, lundi 26 octobre, lors de la présentation et la défense du budget de l’Etat à l'Assemblée nationale. Il a indiqué que le budget 2016 est équilibré en dépenses comme en recettes à 8 437,4 milliards de FC (9 121 011 021 USD) contre 8 496,3 milliards de FC en 2015 (9 184 794 315 USD). Soit une baisse de 63 783 294 USD. La principale cause de cette régression est la baisse des cours des matières premières dont la RDC est productrice et exportatrice, à en croire Matata Ponyo.

Parti politique de la Majorité présidentielle, l’Union des Congolais pour la Liberté (UCL) préconise la tenue groupée de la présidentielle, des législatives et des provinciales. La Ceni a fixé la présidentielle et les législatives en novembre 2016. La formation politique d’Henri-Thomas Lokondo a fait cette proposition au cours de son assemblée générale extraordinaire, tenue samedi 24 octobre, à Mbandaka (Equateur). Ils ont constaté au cours de ces assises que les élections provinciales, annoncées pour le 25 octobre courant, ont été reportées sine die.

Une cinquantaine de chefs coutumiers de l’Ituri exigent la totalité des sommes de «rétrocession» qui doivent leur être allouées par le gouvernement central, en tant qu’entités territoriales décentralisées. Depuis plus d’un an, le gouvernement provincial retient 70 pourcent de ces fonds d’environ 1 million de francs congolais par mois, sous prétexte que les chefs locaux détournent l’argent pour leurs intérêts personnels.

L’Organisation des Nations Unies (ONU), dont la charte était entrée en vigueur le 24 octobre 1945, a commémoré le vendredi 23 octobre dernier à l’immeuble Losonia, sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa, son, 70ème anniversaire. Le gouvernement de la RDC a été représenté à cette cérémonie par le vice Premier ministre en charge de l’intérieur et de la Sécurité, Evariste Boshab, qu’accompagnait notamment le vice Premier ministre en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Willy Makiashi.  

Au mois de juin dernier,  nous avons publié un article intitulé « le calendrier global de la CENI du 12 février 2015 est totalement obsolète » et dans lequel nous affirmions, en définitive, que Monsieur Kabila jouait sur deux tableaux politiques : la CENI et le dialogue.

La Société Civile/ Forces Vives, réunie du 21 au 23 octobre 2015 au Centre Nganda, dans la commune de Kintambo, a bouclé son deuxième congrès par une « Déclaration finale ». Celle-ci s’est articulée autour du refus de cette structure de tout glissement des mandats des élus (députés provinciaux, députés nationaux; sénateurs, gouverneurs de province,) de 2006 et 2011 en général et de celui du Chef de l’Etat, en particulier, car constitutionnellement verrouillé.

L'édition n°2859 de Jeune Afrique, en kiosques du 25 au 31 octobre, consacre un dossier grand format de 30 pages à la République démocratique du Congo, dont l'échiquier politique est devenu particulièrement illisible ces derniers mois.

Plus d’un mois après l’exclusion de sept partis (G7) de la Majorité présidentielle, la plate-forme politique acquise au Chef de l’Etat, se libère des bois morts ou mieux, des queues traînantes au profit des hommes capables de défendre valablement le point de vue de la Majorité. Faisant d’une pierre deux coups, le secrétariat de la Majorité a comblé le vide créé après le départ de sept partis frondeurs.  

Conformément au calendrier global de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) publié le 12 février, c’est hier, dimanche 25 octobre 2015, qu’auraient dû se tenir les élections provinciales, municipales, urbaines et locales. Mais comme on pouvait s’y attendre, cet engagement électoral n’a pas été honoré pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises.  

Si la convocation du dialogue politique souhaité par le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, semble hypothétique, Etienne Tshisekedi, le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), lui, y croit toujours. L’ancien Premier ministre de Mobutu vient d’adresser un ultimatum au régime de Kinshasa pour convoquer ces assises avant fin novembre.