Politique

Le fichier électoral étant un enjeu central, la mise à l’abri du processus en cours s’impose. Tout le monde s’est rendu à l’évidence. Une élection vaut par son fichier. Après les expériences malheureuses de 2011, les Congolais n’ont guère de choix. Ils doivent commencer le marathon électoral par le commencement. A savoir le toilettage du fichier électoral. Ce dernier est pour l’édifice électoral ce que la fondation pour une maison. Corneille Nangaa et l’ensemble de son équipe semblent l’avoir bien compris.

Ça vole bas dans la territoriale. Plus précisément, entre le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et certains gouverneurs de provinces, si ce n’est pas encore le bras de fer, cela y ressemble fortement. C’est ce qui ressort de la lecture des articles publiés par deux grands journaux de la place : La Cité Africaine et Africa News. En cause, les suspensions de certains maires par des chefs des exécutifs provinciaux. Démarche qui ne serait pas du goût de la tutelle. Avec forces références aux textes en vigueur, les deux parties s’expliquent.

La Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) réitère ses bons offices à toutes les parties prenantes au dialogue, afin qu’il soit le plus inclusif et le plus crédible possible. Le porte-parole de la Mission onusienne, Félix-Prosper Basse, l’a affirmé mercredi 24 août, lors de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies organisée à Kinshasa. « Les bons offices se poursuivent.

Deux personnes soupçonnées de vouloir rejoindre les auteurs d'une série de massacres dans la région de Beni ont été "lynchées puis brûlées" par la population de Butembo, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon plusieurs sources locales. « Je condamne la mort de ces deux personnes lynchées puis brûlées par la foule », a déclaré à l’AFP Sikuli Uvasaka Makala, maire de la ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu.

Le regroupement politique Alternance pour la République (AR) lui reproche sa présence à la séance d’ouverture des travaux préparatoires du dialogue appelée par Edem Kodjo, en contradiction flagrante avec la ligne politique prise par le Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement, méga plate-forme à laquelle fait partie l'AR.

Nous continuons de suivre attentivement la situation en République démocratique du Congo (RDC). Nous soulignons l’importance, pour le processus démocratique, d’un espace politique ouvert et du respect des droits l’homme. Nous invitons également toutes les parties prenantes congolaises à exercer leurs droits pacifiquement en s’abstenant de toute provocation. Le Président Kabila a encore l’occasion historique de présider à la première passation démocratique de pouvoir exécutif en RDC.

Deux communiqués publiés le mercredi 24 août par l'Union européenne (UE) et les États-Unis (USA) prennent acte du démarrage des travaux préparatoires du Dialogue politique en RDC le mardi 22 août à l'hôtel Béatrice. Leur soutien à ce processus ne fait plus l'ombre d'aucun doute. Leur appui au facilitateur Edem Kodjo est aussi sans équivoque. Cependant, la communauté internationale appelle le gouvernement à concrétiser la libération des prisonniers politiques et la réouverture des médias illégalement fermés. D'aller plus loin dans ce processus de décrispation.

  Comme il fallait s'y attendre, les alliances politiques vont bouger en RDC avec l'ouverture du Dialogue politique le mardi 23 août à l'hôtel Béatrice, du moins les travaux du comité préparatoire. Le premier a en avoir fait les frais est José Makila, le gouverneur de la province du Sud Ubangi. Il a été exclu le mercredi 25 août de l'AR (Alternative pour la République) une plateforme de soutien à Moïse Katumbi à laquelle il appartenait.

  Mardi 23 août à l'hôtel Béatrice, lors du lancement des travaux du comité préparatoire du Dialogue politique, on ne s'entendait pas à voir logiquement le Rassemblement car selon son président, Étienne Tshisekedi, les préalables ne sont pas remplis. Mais quelle n'a pas été notre surprise de ne pas y voir Léon Kengo wa Dondo et sa plate-forme l'Opposition Républicaine (OR).