Environnement

Les éléphants font des mouvements saisonniers connus pour chercher leur nourriture, a déclaré mercredi 15 juin à Radio Okapi, le directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), Cosma Wilungula. Il appelle les paysans à ne pas provoquer ces animaux lors de leur passage. Des éléphants ont ravagé mardi des champs et des étangs piscicoles dans sept villages du territoire de Kasongo-Lunda dans la province du Kwango.

Trente-neuf éléphants sauvages en provenance d’Angola ont ravagé, mardi 14 juin, des champs et des étangs piscicoles dans sept villages du territoire de Kasongo-Lunda dans la province du Kwango. Selon la société civile du Kwango qui livre cette information, au total 36 hectares de champs ont été dévastés, 97 étangs piscicoles détruits ainsi que 4 sources d’eau aménagée. Les dégâts causés par ces éléphants ont été signalés dans les villages de :

Le ministre national des Hydrocarbures, Ngoy Mukena, a lancé mercredi 25 mai les travaux de dégazage du lac Kivu près de Saké au Nord-Kivu. La première étape de ces travaux consistera à rechercher dans les fonds abyssaux du lac Kivu les couches riches qui hébergent le dioxyde de carbone (CO2), a expliqué Pierre Le Brun, de l’entreprise française Liminological Corporation, choisie par le gouvernement congolais pour réaliser ces travaux.

L’activité du Parc national de fa Salonga (PNS) sera relancée à très brève échéance. Une équipe de haut rang y effectue à partir de ce jeudi 19 mai une visite de travail en vue de relancer les activités de cette aire protégée qui a souffert des années de léthargie à la suite d’une gestion peu favorable.

Contrairement à beaucoup d’informations véhiculées présentement par certains médias du pays et d’ailleurs, l’épineuse question relative à l’exploitation du gaz méthane du lac Kivu ne date pas d’aujourd’hui. En effet, déjà au lendemain de la création, au cours des années 70, de la communauté économique de pays de grands lacs (CEPGL en sigle) par les présidents Mobutu (Zaïre),Habyarimana (Rwanda) et Micombero (Burundi) l’exploitation commune du gaz méthane du lac Kivu par les deux pays précités était à l’ordre du jour !

Si l’Afrique Centrale peut se féliciter des résultats issus de la COP 21 à Paris, les défis qui restent à relever dans le cadre de la mise en œuvre des décisions adoptées appellent les pays de la sous-région à plus de travail, de cohésion et d’engagement. C’est ce qui justifie la session extraordinaire qui se tient depuis hier mardi 10 mai 2016 à l’Hôtel Africana Palace, dans la commune de Lingwala, réunissant les experts des pays membres de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).

Au total 25 femmes dont 19 journalistes venues de Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi et Mbuji-Mayi ont pris part du 02 au 06 mai, à la formation sur la gouvernance des ressources naturelles dans la ville cuprifère. Au terme des travaux, les participantes ont mis en place un bureau provisoire du mouvement des femmes pour la gestion des ressources naturelles. L’objectif de ce mouvement est de renforcer la participation de la femme dans la gouvernance des ressources naturelles. Pas seulement.

Avec une enveloppe de 6 millions de dollars américains, la Banque Mondiale va Financer le Projet d’Appui aux communautés dépendantes en RDC-projet DGM/PACDF. L’objectif est de renforcer les capacités des peuples autochtones et les communautés locales au niveau de 16 territoires afin de soutenir leur participation à des activités de gestion de terre et des forêts liées à la Rééducation de la Déforestation et à la Dégradation des Forêt (Redd+).

Le Parti écologiste congolais (Peco) salue la signature de l’accord de Paris sur le climat par le président congolais Joseph Kabila. Pour son président, Didace Pembe, la RDC devrait s’attacher à suivre l’évolution climatique. Il réclame, en outre, des « compensations » en faveur de la RDC pour que le pays assure son développement tout en protégeant ses forêts.

Le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila a signé vendredi 22 avril à New-York (Etats-Unis) l’accord de Paris sur le climat. Cité par Radio Top Congo FM, le président de la RDC a déclaré que « l'accord de Paris est une opportunité » et qu’il est «crucial de le respecter». Pour Joseph Kabila, le potentiel électrique de la RDC, estimé à 100 000 MW, «est très important dans la lutte contre la détérioration de la nature pour la production d'électricité». Au total, 171 pays signent cet accord adopté en décembre dernier à Paris en France.