Le projet de construction d’une usine moderne de traitement des immondices dans la capitale congolaise est en voie d’être concrétisé. Ce projet initié par l’ONG » Congo na biso » vise la construction d’une usine moderne de traitement des immondices afin de lutter contre la menace de pollutions à grande échelle qui exposent les Congolais en général et les kinois en particulier aux risques pathologiques.
Le projet, faut-il le noter, est un appendice de celui mis en place par l’Union européenne et dont la prise en charge est actuellement assurée par l’Hôtel de ville de Kinshasa. De par ce projet, » Congo na biso » entend poser des jalons de manière à donner à ce secteur une impulsion en termes de performances environnementales par la professionnalisation technique et technologiquement avancée des services et des opérations.
En clair, il s’agit de procéder aux constructions des décharges contrôlées et au développement des filières de tri-recyclage-valorisation des stations d’épuration des eaux usées et de ruissellement ainsi que l’octroi d’engins et d’équipements modernes de travail.
L’objectif poursuivi est aussi de faire évoluer la mentalité des Congolais sur un bon nombre d’aspects notamment celui lié à l’environnement en les détournant de mauvaises pratiques dont celles qui consistent à jeter des immondices dans les caniveaux et les endroits publics.
Le coût estimatif du projet s’élève à un milliard de $us à repartir sur 13 millions de kinois pour une période de 5 ans. Ce qui fait 77$ us par habitant, soit 14,4$us par an équivalant à 1,3 dollar us par mois, partant d’une collecte repartie en 4 groupes principaux.
Le projet est à caractère collectif avec des actions qui exigent l’implication et la participation de tous pour atteindre sa maturité étant donné que l’assainissement urbain est un volet d’une importance capitale, quoique complexe. Situé dans la commune de Kalamu, » Congo na biso » est une organisation qui œuvre dans les domaines du développement économique, social et environnemental. Elle a vu le jour en mars 2014.
Par G.O.