La Régie d’Assainissement de Kinshasa (RASKIN) a procédé, le mardi 23 décembre 2025, à l’installation de décharges Mobiles dans plusieurs zones de la capitale, avec un démarrage effectif à Kingabwa, précisément sur les sites de Kabasele et BAT.
A travers ce dispositif "stratégique inédit", la RASKIN veut, à en croire Jackson J. Micho, conseiller en communication du directeur général de cette régie, l’Ir. Hugues Luwawa Ntendy, moderniser sa gestion des déchets solides.
Portée par le directeur général de la RASKIN, avec l’appui du Ministre provincial de l’Environnement, cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de transformation urbaine impulsée par le gouverneur de la Ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, à travers le programme « Kinshasa Ezo Bonga ».
Toujours selon Jackson J. Micho, l’objectif principal est de capter efficacement et directement, à l’aide des compresseurs, le flux important des déchets solides évacués quotidiennement par les opérateurs informels, en particulier les pousse-pousseurs, en attendant la réouverture des centres de transit réhabilités et reconstruits.
"À travers cette initiative, il y a d'abord une identification qui est faite par rapport aux pousse-pousseurs. Ils sont aussi en train d'être sensibilisés pour qu'ils puissent travailler dans les normes. Au-delà de tout, le gouverneur de la ville veut résoudre une fois pour toute cette épineuse question de l'assainissement de Kinshasa", a déclaré le conseiller en communication du DG de la RASKIN.
Dans la foulée, Jackson Micho a appelé les opérateurs qui interviennent dans la filière gestion des déchets à faire les choses selon les normes édictées par la ville, via sa régie technique qui est la RASKIN.
"C'est de cette façon que nous allons tous relever ce grand défi qui est l'assainissement", a conclu Jackson Micho.
Il sied de préciser par ailleurs que ce dispositif vise également la tracabilité des déchets ainsi qu’à mettre fin au déversement clandestin des déchets dans les caniveaux, les lits des rivières, le fleuve Congo ainsi que dans certains bacs publics, "pratiques qui contribuaient à l’aggravation" de l’insalubrité, des inondations et des risques sanitaires dans la ville.
Jephté Kitsita