La ville de Beni, siège provisoire des institutions provinciales du Nord-Kivu, a commémoré le 2 août le génocide congolais pour des gains économiques, connu sous le nom de GENOCOST 2025. Une messe d'action de grâce a eu lieu au sanctuaire du centre-Ville de l’Église catholique en mémoire des victimes de ce massacre. Comme dans d'autres villes de la République Démocratique du Congo (RDC), cet événement a servi à sensibiliser la population à la mémoire du génocide congolais.
L'initiative a été organisée par le gouvernement provincial du Nord-Kivu, qui a tenu à honorer la mémoire de toutes les victimes en organisant un moment de recueillement au mausolée au cimetière de Masiani où reposent des victimes des ADF, en présence de différentes couches de la population venue pour la circonstance.
"Je nous invite à garder présent à l'esprit qu'après la conférence de Berlin de 1885 accès sur le découpage territorial, nous n'avons que la RDC comme pays dans un esprit patriotique d'unité et de cohésion", a fait savoir Prisca Kamala, conseillère du gouverneur du Nord-Kivu.
Et de poursuivre : "Nous devons constituer un bloc et nous liguer tous comme un seul homme pour battre en brèche tout blanc d'où qu'il vienne vivant sa déstabilisation ou sa balkanisation".
En organisant cette journée, le gouvernement provincial voudrait rappeler que "l'histoire ne pardonne pas le silence face au sang des innocents ", d'où la nécessité d'en parler pour une reconnaissance internationale, a-t-on appris.
Le Genocost fait référence aux violences perpétrées contre le peuple congolais dans le but d'exploiter les richesses naturelles du pays. La commémoration de 2025 s'inscrit dans un effort continu pour honorer les victimes, dénoncer l'injustice et sensibiliser l'opinion publique aux conséquences dévastatrices de ces conflits.
David Lupemba, à Goma