Au total, 26 présumés bandits dont une femme et un policier ont été arrêtés par la Police nationale Congolaise (PNC) dans le Haut-Katanga et présentés au gouverneur de province, ce lundi 06 mars 2023.
Le major Charles Bin Lwamba, porte-parole de la PNC précise, dans une vidéo parvenue à 7SUR7.CD, que c'est le colonel Norbert Ilunga, commissaire provincial ad intérim de la Police dans le Haut-Katanga qui a présenté ces criminels au chef de l'exécutif provincial.
Constitués en 5 groupes, le premier est composé de 5 bandits à mains armées arrêtés avec 2 armes AK-47, 3 chargeurs, une jeep ranger et quelques munitions. Ils sont à la base de l’assassinat d’un policier qui assurait la sécurité au péage de Lwambo sur la route Likasi.
La 2eme bande est constituée aussi de 5 criminels dont une femme et responsables de plusieurs tueries à Likasi, à Lubumbashi et à Kasumbalesa. Ils sont de mèche avec le criminel Kabengele tant recherché. En leur possession, poursuit la même source, une arme Ak-47, 5 chargeurs, quelques munitions et deux véhicules.
Le porte-parole de la Police dans le Haut-Katanga souligne que l'autre groupe est composé de 4 bandits arrêtés avec des machettes, des cagoules et des torches. Ils opèrent souvent aux quartiers Bel Air, Kigoma et Hewa Bora. L’avant dernier groupe est constitué des casseurs des vitres des maisons de la population de la commune Katuba. Le dernier groupe est composé des extorqueurs des biens des habitants à l’aide d’une moto. Leur dernière victime est une dame qui a perdu son sac d’argent d’une valeur de 3.000 dollars américains.
Un geste salué par le gouverneur de la province du Haut-Katanga. Jacques Kyabula Katwe a félicité les services de sécurité et encouragé la population de sa juridiction à dénoncer tous les cas suspects pour arriver à endiguer l'insécurité dans le Haut-Katanga.
« Je félicite tous les services de sécurité parce qu’il y a quelques jours, nous avons été traumatisés par la cruauté de ces jeunes gens qui ont dû causer du tord à notre société et par conséquent créer même la panique. D’emblée, nous pensons que la population doit être aussi très vigilante. D’ailleurs pour arriver à mettre la main sur ces gens, nous avons eu la collaboration de la population et nous voudrons que la population continue à collaborer avec les services de sécurité pour que nous puissions éradiquer ce phénomène dans notre ville », a-t-il déclaré à la presse locale.
Au mois de février dernier, au moins 8 corps sans vie ont été ramassés dans différentes communes de la ville de Lubumbashi en l'espace d'une semaine. La société civile locale avait dénoncé le phénomène de kidnapping qui était en train de refaire sur face dans cette partie du sud-est de la République démocratique du Congo.
Patient Lukusa, à Lubumbashi