Le président de la République d'Angola, João Lourenço, celui de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló, et l'ancien chef de l'État du Kenya, Uhuru Kenyatta, sont attendus ce week-end, en République démocratique du Congo pour tenter de faire avancer le processus diplomatique lié à l'agression rwandaise sous couvert du mouvement terroriste M23.
L'annonce a été faite, ce vendredi 11 novembre 2022, au cours du briefing presse animé conjointement par Christophe Lutundula et Patrick Muyaya, respectivement ministres des Affaires étrangères et de la Communication.
"Je crois que le quatrième élément, ce que le président Lourenço qui nous a demandés, chacun en ce qui le concerne, d'expliquer à nos chefs d'État respectifs les éléments de convergence, a décidé de reprendre langue avec le président Kagame et le président Tshisekedi, notre chef de l'État. Ceux qui suivent les informations. Je pense qu'ils savent que le président Lourenço est aujourd'hui à Luanda et demain, il arrive ici pour consulter notre chef de l'État et par la suite. Il verra dans quelle mesure, le moment venu, on va élargir d'abord la réunion au niveau de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des grands lacs) et en suite la communauté de l'Afrique de l'Ouest", a déclaré le ministre Lutundula.
Pour le porte-parole du gouvernement Sama Lukonde, ce sera un week-end diplomatique en RD Congo.
"Juste rappeler que ce week-end sera diplamatique parce que nous recevons le président Lourenço qui se trouve au Rwanda, comme vous l'avez dit, le président honoraire du Kenya, le président Kenyatta, en suite, est annoncé aussi le président de Guinée Bissau pour voir dans quelle mesure on peut faire avancer le processus dans ce cadre", a ajouté Patrick Muyaya.
Dans le cadre du processus de paix de la CIRGL, la RDC, à travers le ministère des Affaires étrangères, a pris part, la semaine dernière, aux discussions initiées par l'Angola pour mettre fin à la crise créée à l'issue de la résurgence du M23 dans le Nord-Kivu. Kinshasa qui accuse Kigali de soutenir les rebelles M23, exige notamment le retrait de ce mouvement rebelle de son sol.
Prince Mayiro