Le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'kodia, a échangé le mardi 19 avril 2022, avec Monseigneur Donatien N'shole, secrétaire général et porte-parole de la conférence épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et Éric Senga, porte-parole de l'Eglise du Christ au Congo (ECC).
Les échanges ont tourné autour du processus électoral et de la loi électorale.
À la fin de l'audience, Mgr Donatien N'shole a déclaré à la presse que c'est possible de rechercher un consensus dans ce cadre là.
« On a été édifié de l’ouverture qu’il donne par rapport à la loi électorale et par rapport à cela, s’il y a des cahiers de charges, et s’il y a des gens qui pensent qu’on peut se retrouver dans un contexte pour rechercher un consensus dans ce cadre-là, c’est faisable », a-t-il dit.
Mgr D. N'shole ajoute que cette proposition de travailler pour un large consensus a été rejetée par le speaker de la chambre basse du parlement qui a dit que cela n'est pas de sa compétence.
«...mais Christophe Mboso dit que ce n’est pas de sa compétence de sortir de ce cadre de la loi par rapport à d’autres revendications. Nous ne sommes que des mandatés, nous allons réfléchir, et puis, on verra la suite », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « Compte tenu du climat de méfiance qui existe à partir de ce qu’on a connu l’an passé par rapport au processus électoral, l’ECC et la CENCO qui sont convaincues qu’il faut un minimum de consensus pour des élections inclusives, crédibles et apaisées, ont fait le tour en commençant par l’Assemblée nationale. On a bouclé le tour. Maintenant, on est revenu pour échanger avec le président de l’Assemblée nationale là-dessous ».
S'agissant des prochaines élections générales, il faut souligner qu'au stade actuel, les débats tournent autour de la révision de la Loi électorale.
Roberto Tshahe