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Promouvoir et valoriser la jeunesse congolaise par des actions ciblées dans divers secteurs de la vie publique avec un accent particulier sur la culture et l'entrepreneuriat, tel est le crédo de l'ASBL « Lelo Ya Biso » dont l'initiateur est Didier Kamerhe.
Cette structure, enregistrée sous forme d'un établissement d'utilité publique, a effectué sa sortie officielle le mercredi 22 décembre 2021 à Kinshasa, en présence des autorités du pays notamment des ministres du Gouvernement Sama ainsi que des jeunes entrepreneurs, artistes peintres, plasticiens, sculpteurs, etc.
Devant la presse, le président de l'ASBL « Lelo Ya Biso » a affirmé que l'objectif est de prêter mains fortes aux jeunes Congolais porteurs de projets de développement qui ne savent pas à quel saint se vouer, afin qu'ils puissent faire valoir leurs potentialités.
« Notre mission principale, c'est de valoriser et de promouvoir la jeunesse congolaise par des actions ciblées. Aujourd'hui, Lelo Ya Biso a fait sa sortie officielle. Nous essaierons de mettre en lumière les jeunes Congolais talentueux. Nous avons prévu d'organiser plusieurs éditions de salon culturel et d'affaires, de séminaire de coaching, de conseil de management, la mise en œuvre d'un cadre d'accompagnement des jeunes désoeuvrés. Le slogan de Lelo Ya Biso, nous rappelle que la force du Congo, c'est nous », a déclaré D. Kamerhe.
Il a souligné que son ASBL aura un regard particulier sur les personnes défavorisées pour, tant soit peu, leur redonner de l'espoir de vivre un lendemain meilleur. Il a donc appelé à la mobilisation générale pour la concrétisation de cette vision.
Le lancement officiel de l'ASBL « Lelo Ya Biso » a coïncidé avec la tenue de la première édition du « salon congolais de la culture et de l'entrepreneuriat ». Ce moment d'échange a été animé par 3 intervenants.
Le premier à prendre la parole est Jean-Luc Mualu. Il est expert en communication d'entreprise. Il a abordé la thématique sur l'enjeu de l'accompagnement des entrepreneurs par le Projet d'Appui au Développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (PADMPEM). À en croire J-L Mualu, plusieurs projets ont bénéficié du soutien de ce programme notamment la start-up « Schoolap ».
Concepteur de la marque « Motema », spécialisée dans la fabrication des tablettes « made in RDC », l'ingénieur Dieudonné Kayembe Kabukula a partagé son expérience pour arriver à faire connaître son œuvre dans le but d'inciter les jeunes Congolais à ne pas baisser les bras et à s'accrocher à leurs rêves.
S'exprimant sur la place de la culture dans l'entrepreneuriat, Eugène Kandolo a fait savoir que la culture congolaise n'est pas exportée à juste titre hormis les exploits individuels de certains fils du pays dans leurs domaines respectifs. Pour lui, il est plus que temps que la RDC lève des options idoines pour la vente de ses productions culturelles dans l'échiquier mondial.
« L'entrepreneuriat occupe une place très importante dans notre société où la question de l'emploi est un casse-tête. Il n'y a pas de classe moyenne en RDC, l'entrepreneuriat reste une alternative. Il faut réfléchir sur le mécanisme formel à mettre en place pour vendre nos productions culturelles », a-t-il souligné.
Cette activité s'est clôturée par une visite guidée d'exposition des œuvres d'art des jeunes Congolais bénéficiant de l'accompagnement de l'ASBL « Lelo Ya Biso » pour permettre aux invités de s'imprégner de leur savoir-faire.
Jephté Kitsita