Plus de 300 jeunes ont été arrêtés lors du bouclage mené par les éléments du M23/AFC dans le territoire de Masisi en province du Nord-Kivu.
En majorité des adolescents, ces jeunes ont été arrêtés dans la cité minière de Rubaya, puis amenés dans une destination inconnue fin juin dernier, annonce la ministre des droits humains de la République démocratique du Congo. Elle dénonce ce qu'elle qualifie de recrutement forcé de ces jeunes par les éléments précités.
« Nous déplorons avec indignation les actes inciviques que font le M23-RDF. Entre le 28 et 29 juin dernier, une escalade de violence a été observée dans les provinces du Nord et Sud-kivu. A Rubaya, plus de 300 jeunes ont été arrêtés par les M23. Au même moment, une vingtaine d'autres ont été arrêtés à Rugendo en territoire de Kabare. Ils ont été ensuite présentés publiquement lors d'un meeting comme des volontaires ayant rejoint la rébellion à Birava », a indiqué Maître Chantal Mwavita, ministe Congolaise en charge des droits humains.
Dans la foulée, elle a dénoncé un recrutement forcé des jeunes par les éléments du M23-RDF.
« Nous appelons la commission des Nations-Unies aux droits de l'homme à enquêter sur ces violences flagrantes et exigeons la libération de ces jeunes pris en otage », a-t-elle exigé.
Selon des sources indépendantes dans les zones sous occupation, plusieurs jeunes sont victimes d'enlèvement depuis un certain temps. Nombreux d'entre eux sont accusés abusivement de travailler en intelligence avec les Wazalendo dans la zone.
Bantou Kapanza Son, à Beni