![Photo : Droit tiers](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2021-12/20211218_203852.jpg?itok=e-3drZFk)
La Commission Nationale des Droits de l'homme (CNDH), alerte sur l'existence « des cachots clandestins » entretenus par les chefs coutumiers dans le territoire de Demba, à environ 65 Km de la ville de Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central.
C'est Vincent Kayembe, coordonnateur de la CNDH au Kasaï-Central qui l'a déclaré ce samedi 18 décembre 2021, au cours d'une interview accordée à 7SUR7.CD. Pour lui, tous ces cachots doivent être fermés.
« Nous devons nous assumer, il y a des chefs coutumiers qui entretiennent des cachots clandestins à Demba. Je peux citer encore l'ANR dans un coin, mais là il faut encore vérifier, on nous dit qu'il y a des cachots clandestins entretenus de l'autre côté. Nous nous voudrions que ces cachots n'existent plus », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, Vincent Kayembe dénonce les violations des droits de l'homme dans les prisons et commissariats de la province lors des arrestations des prévenus.
« Nous nous sommes focalisés sur les droits fondamentaux des personnes arrêtées, parce que dans plupart des rapports de l'année passée, il a été fait mention de la violence massive des droits de la personne arrêtée. Selon les rapports que nous avons dressés au niveau des cachots des commissariats, sous-commissariats et prisons, nous nous sommes rendus compte qu'il y a beaucoup de violations des droits de la personne arrêtée », a-t-il ajouté.
Pour mémoire, lors de sa prise des fonctions en tant que président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi, avait dans ses premiers mots, appelé à la fermeture de tous les cachots clandestins mais aussi à l'humanisation de l'Agence Nationale des renseignements (ANR).
Alain Saveur Makoba, à Kananga