Lubero : le Mont Muhola conquis par l’armée après d’intenses combats avec des miliciens

Samedi 5 juillet 2025 - 11:37
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Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont libéré le Mont Muhola, qui était occupé par des miliciens Mai-Mai pendant plusieurs mois, dans la chefferie des Baswagha, en territoire de Lubero (Nord-Kivu).

La conquête de cette entité est intervenue après plusieurs jours d'intenses combats dans plusieurs villages environnants cette colline. L’armée congolaise est appuyée par celle de l’Ouganda (UPDF) dans cette opération.

Le travail abattu par l'armée est salué par la société civile de ladite chefferie. Elle appelle la population à accompagner les forces loyalistes.

"Dans le groupement Muhola, les éléments des FARDC contrôlent plus de 70% de villages jadis occupés par les miliciens Mai-Mai qui, nombreux d'entre eux travailleraient en intelligence avec les ADF. Ils ont pris Mabambi, Kalundu, Kivugha, Maboya et certains villages qui se trouvent sur le tronçon Butembo-Vuyinga. Ce vendredi, une grande partie du mont stratégique de Muhola, portant le nom du chef-lieu de la chefferie des Baswagha, a été récupérée la mi-journée", a fait savoir Vyanney Kitwamba, coordonnateur du comité local de la protection communautaire en chefferie des Baswagha.

Ce défenseur des droits humains appelle la population à accompagner l'armée congolaise pour qu'elle nettoie cette partie du territoire de Lubero.

"L'armée ne peut pas seule gagner la bataille. Elle a besoin du soutien de la population qui doit dénoncer les suspects qui collaborent avec l'ennemi. Je lance un appel aux habitants des villages qui ont été libérés de se préparer à regagner les milieux pour relancer les activités", a-t-il exhorté.

Il convient de noter que des affrontements ont éclaté entre les FARDC et les miliciens Mai-Mai dans certains villages des Baswagha. Les deux camps se disputaient le contrôle des entités depuis le week-end dernier. En conséquence, des habitants ont vidé plus de 5 villages, prenant la direction des villages environnants supposés sécuriser. Dans tous les secteurs, les activités socioéconomiques sont restées paralysées.

Bantou Kapanza Son, à Beni

 

AfroPari Juillet 2025