Le vice-Premier ministre du Budget, Adolphe Muzito, a réuni, mercredi 20 août 2025, les partenaires techniques et financiers (PTF) de la République démocratique du Congo au Centre financier de Kinshasa.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du bouclage du projet de loi de finances 2026, qui fixe les recettes et les dépenses de l’État pour l’année à venir.
« Le vice-Premier ministre nous a présenté la projection budgétaire pour 2026, avec naturellement un budget à la hausse, y incluant les recettes à la hausse, avec une perspective 2024-2028 de recettes qui doubleraient la période précédente », a indiqué Fabrice Basile, chargé d’affaires ad intérim de la délégation de l’Union européenne.
La concertation s’est tenue en présence du ministre d’État au Plan et à la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, et du vice-ministre du Budget, Elysée Bokumwana. Objectif : finaliser les arbitrages techniques pour garantir un budget crédible, soutenable et aligné sur les priorités sociales et économiques.
Selon le compte rendu publié sur le site officiel du ministère, Muzito a expliqué que le Gouvernement entend renforcer la discipline budgétaire, mieux contrôler les dépenses et éviter les gaspillages, tout en augmentant les recettes internes grâce à une meilleure collecte des impôts. Le budget prévoit également d’orienter les dépenses vers la santé, l’éducation et les infrastructures, afin d’améliorer les conditions de vie des populations.
Les partenaires ont salué cette approche participative tout en soulignant la nécessité de renforcer la transparence dans l’utilisation des ressources publiques pour consolider la confiance des citoyens et des bailleurs de fonds.
« Naturellement, en tant que partenaire, nous sommes là pour soutenir la RDC dans les réformes qu’elle conduit. Nous avons fait part de certaines de nos préoccupations, qui vont dans le sens d’augmenter la transparence des exercices pour les recettes… Donc, nous serons là pour les accompagner au mieux », a ajouté Fabrice Basile.
Parmi les PTF présents figuraient le FMI, la Banque mondiale, la Banque africaine de Développement, l’Union européenne, l’Union africaine, Enabel, la GIZ et l’Agence française de Développement.
Cette concertation marque une étape clé pour finaliser un budget inclusif et capable de soutenir la relance économique tout en consolidant la coopération avec les partenaires internationaux.
MD