
Après avoir saisi le conseil d'Etat, le député national Bernard Kayumba a adressé le 28 septembre dernier, une question orale avec débat au ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) sur la fermeture de la faculté de médecine dans certaines universités du pays.
Préoccupé par cette situation, l'élu de la circonscription électorale de Lukunga veut obtenir les explications du ministre Muhindo Nzangi sur la capacité juridique qu'a le conseil national de l'ordre des médecins (CNOM) à contrôler les universités.
"Quelle est la capacité juridique du CNOM de contrôler la viabilité des universités ? Comment se fait-il que certaines universités telles que l'université Simon Kimbambu, Bel campus UlK, Université de Mbuji-Mayi, Université de Mbandaka qui détiennent les cliniques au sein de leur universités, mais se sont vues écarter sur la liste des universités à recruter des étudiants en médecine et pourtant ils ont les étudiants en phase finale ?", s'interroge le député Bernard Kayumba.
Face à cette kyrielle de questions, cet élu attend du ministre Muhindo Nzangi l'annulation ou le report de sa note circulaire interdisant certaines universités d'organiser la faculté de médecine. Il reste convaincu qu'on ne peut pas traiter cette question avec complaisance, légèreté et précipitation. Car, poursuit-il, il y va de la vie et de la survie de la Nation.
Il a également épinglé dans cette initiative parlementaire, le problème du blocage d'attribution des numéros d'ordres à certains médecins par le conseil national de l'ordre des médecins.
Pour rappel, aux états généraux de l’enseignement supérieur et universitaire qui se sont déroulés à Lubumbashi du 10 au 14 septembre dernier, les participants ont formulé 329 recommandations, dont l’une demande la fermeture des facultés de médecine non viables sur l’ensemble du pays.
Ladite recommandation a été exécutée par le ministre Muhindo Nzangi le 17 septembre de l'année en cours, autorisant uniquement 16 universités sur l’ensemble du territoire national à dispenser les enseignements de médecine humaine.
Élysée Odia