Les trois récents numéros de la Revue Africaine de la Démocratie et de la Gouvernance (RADG) ont été baptisés ce vendredi 14 août 2020 à Kinshasa.
Oeuvres de l'Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique (IDGPA) du professeur André Mbata, ces numéros ont été tour à tour baptisés par le professeur Mabi Mulumba, le professeur Eugène Banyaku et par le conseiller principal du chef de l'État au collège économique Marcellin Bilomba.
Dans son exposé devant un auditoire composé essentiellement d'intellectuels, le professeur André Mbata a affirmé que l'Etat d'urgence décrété par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a été une riposte considérable dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 en RDC.
"S'il n'a pas pas été suffsant, il a au mois permis de réduire la propagation de la pandémie en RDC. L'Etat d'urgence a aussi tracé le cadre pour l'exercice d'autres types de riposte", a-t-il déclaré.
Présentant son article publié dans l'un des numéros de cette revue, le professeur Émile Ngoy Kasongo a posé le problème de la relance post-crise Covid-19 de l'économie congolaise.
Il a affirmé que cette relance passe notamment par la diversification de l'économie nationale, la mise en place d'une politique budgétaire efficace, la lutte contre la corruption, l'affectation optimale des ressources et bien d'autres axes.
Autres intervenants, les professeurs Jean-Pierre Badidike et José Bangalu ont l’un après l’autre planché sur la démocratie en Afrique et sur la nécessité de réhabiliter et de moderniser le service de l’état-civil, gage d'une bonne gestion administrative des citoyens.
Ce dernier intervenant a, exemples à l'appui, démontré qu'un fichier de l’état-civil fiable permettra au pays de mettre en place des programmes de développement réalistes, d'identifier et localiser tous ses citoyens et d'organiser des bonnes elections.
"Il est temps que l'on gère la population comme une ressource. Et cela passe par le service de l’état-civil. Il faut accorder aux données statistiques et socio-démographiques sa place de choix comme instrument de planification de tout développement", a déclaré le professeur José Bangalu.
Baptisant les numéros de cette revue scientifique, le conseil principal du chef de l'État M. Bilomba a félicité ces scientifiques qui pour avoir mis la période de Covid-19 à contribution en rédigeant des articles valables.
" La lutte pérenne pour la bonne gouvernance représente une nécessité absolue. Et l'apport des intellectuels pour l'atteinte de cet idéal est fort nécessaire", a-t-il déclaré.
Il convient de préciser que ces trois numéros de la Révue Africaine de la Démocratie et de la Gouvernance ( RADG) a connu la participation des chercheurs de plusieurs universités africaines et occidentales, en termes de publication d'articles.
Orly-Darel Ngiambukulu