
Dans un communiqué publié ce lundi 18 août 2025, le Kenya est revenu sur la controverse entourant la nomination de son consul général à Goma, en République démocratique du Congo (RDC).
Réagissant à la mise au point du ministère congolais des Affaires étrangères, qui avait dénoncé l’absence de consultations diplomatiques dans le processus, Nairobi a tenu à clarifier sa position.
« La nomination présidentielle ne constitue pas en soi une affectation diplomatique », souligne le gouvernement du Kenya, ajoutant qu’« une fois la nomination approuvée par le Parlement, le Kenya doit formellement solliciter l’agrément par l’État hôte, y compris la RDC, avant toute prise de poste ».
Le même communiqué souligne que la procédure d’agrément est une exigence du droit international et que la délivrance d’un exequatur ( autorisation officielle délivrée par l'État d'accueil ) par les autorités congolaises, pour ce cas de Goma, est indispensable pour permettre au diplomate de commencer officiellement ses fonctions.
« Dans le cas de Goma, ce processus nécessite aussi la délivrance d’un exequatur ou autorisation officielle du gouvernement de la RDC avant que le consul général du Kenya ne puisse exercer ses fonctions », a rassuré le Kenya.
Pour rappel, Kinshasa avait dénoncé cette annonce de Nairobi, la jugeant « inappropriée », notamment en raison de la situation d’occupation de la ville de Goma par les rebelles du M23.
MD