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C’est un monde fou qui a répondu présent le dimanche 31 juillet au meeting du Rassemblement, sur le boulevard Triomphal, en face du stade des Martyrs. Jeunes, vieux, hommes et femmes, militants de partis politiques, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à effectuer le déplacement pour écouter le message du président du Conseil des sages du Rassemblement, Etienne Tshisekedi. Tout au long de ce meeting, la population a, à maintes reprises, demandé aux opposants de ne pas la trahir.
Les populations présentes au meeting de l’opposition, pour la plupart des jeunes, ont plusieurs fois interrompu les interventions des leaders du " Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement ", les invitant à mettre les préoccupations du peuple au centre de leurs actions.
" Nous vous faisons confiance, nous croyons foncièrement à votre sincérité, nous voulons l’alternance le 20 décembre prochain. Ainsi, nous vous demandons de ne nous trahir le peuple, encore moins les idéaux républicains que nous défendons tous ", scandaient frénétiquement les jeunes présents à cette manifestation politique.
Ils se sont ensuite plaints auprès de leurs leaders de ne pas avoir du travail, de la dégradation du tissu social, et de bien d’autres problèmes. UN MEETING AUX ALLURES D’UNE FETE
Le meeting du 31 juillet dernier à été le moment d’une fête, non seulement pour les acteurs politiques réunis au sein du " Rassemblement", mais surtout pour des milliers de militants qui y ont pris part. C’est le moins que l’on puisse dire au regard de l’ambiance qui a régné avant, pendant et après cet oral.
Le programme proprement dit a débuté aux environs de 14 heures. Cependant, la population a commencé à envahir le lieu à partir de 10 heures. Déjà à 11 heures, les foules immenses, munies de drapeaux des partis politiques et effigies de leurs leaders, telles des fourmis, venaient de tous les sens, rendant ainsi impraticables les avenues Kasa-Vubu, Saïo et Triomphal.
Chants en hommage à celui qu’ils appellent affectueusement "Ya Tshitshi", danses, sifflements, concert de klaxons des motocycles et véhicules, tout était mis en œuvre pour témoigner un soutien indéfectible aux opposants ayant pris part au conclave de Genval, dans la banlieue bruxelloise.
La foule en extase ne jurait que par l’alternance. C’est le message que l’on pouvait lire sur leurs tee-shirts, banderoles et autres supports de communication. Tout se passe sous le regard indifférent des éléments de la Police, installés sur les grandes artères des environs. DIALOGUE SANS KODJO
La joie était à son comble lorsque le modérateur du jour, Joseph Olengankoy, a annoncé l’arrivée d’Etienne Tshisekedi. Une fois que le Sphinx est monté sur le podium, accompagné de sa femme, les participants ont tous levé les mains, brandissant le drapeau du pays, en guise d’accueil.
Dans son adresse, le président de l’UDPS a rappelé que le mandat du président Joseph Kabila arrive à terme le 20 décembre prochain. Cela, après avoir remercié les Kinois en particulier et toute la population congolaise en général, pour l’avoir accueilli en véritable « roi » lors de son retour au pays le 27 juillet dernier.
L’occasion pour « le lider maximo » d’appeler les jeunes à se prendre en charge, à prendre leur destin en mains et à éviter de se faire manipuler par des politiciens pour des intérêts mesquins.
Parlant du dialogue politique, Etienne Tshisekedi a lancé un message clair à l’Union Africaine : " Le Rassemblement vient de retirer sa confiance à Edem Kodjo après avoir constaté qu’il s’agit d’un Kabiliste. Nous demandons ainsi à l’UA de nous envoyer quelqu’un d’autre de beaucoup plus crédible ".
Au nom du Rassemblement, il fixe entre autres préalables au dialogue, la libération des prisonniers politiques et d’opinions, l’ouverture des médias publiques à tous les courants de pensée, l’ouverture des médias privés fermés et la fin de l’acharnement judicaire sur des opposants, dont Moise Katumbi.
Contents du message de leur leader, les participants à ce meeting sont rentrés festoyants. Prenant d’assaut le boulevard Lumumba, ceux venus du district de la Tshangu sont rentrés à pied, scandant des chants, ils se sont mis à relayer le message d’Etienne Tshisekedi à la criée le long de la route.
Pour se frayer un chemin dans la foule sur la chaussée, les conducteurs étaient obligés de brandir les doigts en forme de " V ", en signe de victoire. Orly-Darel NGIAMBUKULU
" Nous vous faisons confiance, nous croyons foncièrement à votre sincérité, nous voulons l’alternance le 20 décembre prochain. Ainsi, nous vous demandons de ne nous trahir le peuple, encore moins les idéaux républicains que nous défendons tous ", scandaient frénétiquement les jeunes présents à cette manifestation politique.
Ils se sont ensuite plaints auprès de leurs leaders de ne pas avoir du travail, de la dégradation du tissu social, et de bien d’autres problèmes. UN MEETING AUX ALLURES D’UNE FETE
Le meeting du 31 juillet dernier à été le moment d’une fête, non seulement pour les acteurs politiques réunis au sein du " Rassemblement", mais surtout pour des milliers de militants qui y ont pris part. C’est le moins que l’on puisse dire au regard de l’ambiance qui a régné avant, pendant et après cet oral.
Le programme proprement dit a débuté aux environs de 14 heures. Cependant, la population a commencé à envahir le lieu à partir de 10 heures. Déjà à 11 heures, les foules immenses, munies de drapeaux des partis politiques et effigies de leurs leaders, telles des fourmis, venaient de tous les sens, rendant ainsi impraticables les avenues Kasa-Vubu, Saïo et Triomphal.
Chants en hommage à celui qu’ils appellent affectueusement "Ya Tshitshi", danses, sifflements, concert de klaxons des motocycles et véhicules, tout était mis en œuvre pour témoigner un soutien indéfectible aux opposants ayant pris part au conclave de Genval, dans la banlieue bruxelloise.
La foule en extase ne jurait que par l’alternance. C’est le message que l’on pouvait lire sur leurs tee-shirts, banderoles et autres supports de communication. Tout se passe sous le regard indifférent des éléments de la Police, installés sur les grandes artères des environs. DIALOGUE SANS KODJO
La joie était à son comble lorsque le modérateur du jour, Joseph Olengankoy, a annoncé l’arrivée d’Etienne Tshisekedi. Une fois que le Sphinx est monté sur le podium, accompagné de sa femme, les participants ont tous levé les mains, brandissant le drapeau du pays, en guise d’accueil.
Dans son adresse, le président de l’UDPS a rappelé que le mandat du président Joseph Kabila arrive à terme le 20 décembre prochain. Cela, après avoir remercié les Kinois en particulier et toute la population congolaise en général, pour l’avoir accueilli en véritable « roi » lors de son retour au pays le 27 juillet dernier.
L’occasion pour « le lider maximo » d’appeler les jeunes à se prendre en charge, à prendre leur destin en mains et à éviter de se faire manipuler par des politiciens pour des intérêts mesquins.
Parlant du dialogue politique, Etienne Tshisekedi a lancé un message clair à l’Union Africaine : " Le Rassemblement vient de retirer sa confiance à Edem Kodjo après avoir constaté qu’il s’agit d’un Kabiliste. Nous demandons ainsi à l’UA de nous envoyer quelqu’un d’autre de beaucoup plus crédible ".
Au nom du Rassemblement, il fixe entre autres préalables au dialogue, la libération des prisonniers politiques et d’opinions, l’ouverture des médias publiques à tous les courants de pensée, l’ouverture des médias privés fermés et la fin de l’acharnement judicaire sur des opposants, dont Moise Katumbi.
Contents du message de leur leader, les participants à ce meeting sont rentrés festoyants. Prenant d’assaut le boulevard Lumumba, ceux venus du district de la Tshangu sont rentrés à pied, scandant des chants, ils se sont mis à relayer le message d’Etienne Tshisekedi à la criée le long de la route.
Pour se frayer un chemin dans la foule sur la chaussée, les conducteurs étaient obligés de brandir les doigts en forme de " V ", en signe de victoire. Orly-Darel NGIAMBUKULU