C’est hier mercredi 2 septembre, à New York, aux Etats-unis, qu’est intervenue la clôture des travaux de la 4ème Conférence des présidents des parlements des pays membres des Nations unies.
Comme de coutume, des recommandations ont été formulées à l’issue des travaux de cette réunion de l’Union interparlementaire. Parmi celles-ci, il y a cet appel lancé aux présidents des assemblées parlementaires à jouer pleinement leur rôle de contrôleurs et régulateurs des stratégies et politiques en vue de promouvoir le développement durable et aider à combattre des antivaleurs.
Pendant trois jours, près de 124 speakers des parlements se sont exprimés et ont pris l’engagement de promouvoir une approche parlementaire de la coopération internationale et du développement.
Tous ont reconnu, par ailleurs, que l’insécurité, les conflits, l’instabilité institutionnelle, la corruption et le déficit de démocratie constituent les ennemis publics du développement.
Ainsi, les hauts parlementaires ont souligné l’impérieuse nécessité de renforcer la démocratie au service de la paix, construire un monde tel que les populations le méritent et le souhaitent. Les conférenciers estiment aussi qu’il est vital que les parlements jouent correctement leur rôle de contrôleurs et de régulateurs des politiques et stratégies des gouvernements afin de permettre à ces derniers de conjuguer des efforts pour impulser le développement , combattre la corruption et le terrorisme, ainsi que la pauvreté. Et promouvoir par-là les droits de l’homme et l’émergence de la femme.
Telle est l’approche parlementaire de la coopération internationale et de l’aide au développement que les présidents des parlements réunis au sein de l’Union Interparlementaire proposent pour une bonne rédaction des objectifs de développement durables qui est une version révisée des Objectifs du Millénaire pour le Développement, OMD. Celle-ci sera présentée lors de la prochaine assemblée générale des Nations-unies, prévue du 15 au 27 septembre courant.
Concernant le programme des travaux, les présidents des chambres congolaises, en l’occurrence Léon Kengo wa Dondo du Sénat et Aubin Minaku de l’Assemblée nationale, se sont exprimés le mardi 1er septembre en fin de journée à New York, siège de l’ONU, où se tenaient les travaux.
Léon Kengo wa Dondo a proposé dans son allocution que les parlements du monde coulent les principaux objectifs du développement durable sous forme des lois votées, promulguées et opposables à tous.
Pour sa part, Aubin Minaku, qui est en même temps président en exercice des assemblées parlementaires francophones, a invité ses pairs à s’engager en vue de la consolidation de la démocratie et du dialogue, de la promotion de la femme et de la répression des violences faites à la femme, ainsi que la lutte contre le réchauffement climatique et le terrorisme.
Le président de l’Apf en appelle aussi à une mobilisation générale des parlementaires du monde lors des assises sur le climat qui se tiendront en décembre prochain en France.
Dom