Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont inhumé, le week-end dernier, au moins 60 corps sur une centaine de civils massacrés, jeudi dernier, par les présumés rebelles ougandais des ADF, à Tepiomba, en territoire de Beni (Nord-Kivu). Ce qui porterait à près de 70, le nombre de corps déjà enterrés, après les 9 cadavres retrouvés vendredi dans la localité de Masulukuede.
Les deux villages endeuillés, Tepiomba et Kinyamuseovemba, se sont vidés de leurs habitants qui ont préféré se réfugier vers la cité de Mavivi, à une dizaine de km de leur milieu d’origine.
Les FARDC, elles, continuent les opérations de ratissage dans la contrée et ont capturé, vendredi dernier, sept présumés ADF.
De leur côté, les acteurs de la société civile du territoire de Beni redoutent que le bilan de personnes tuées soit revu à la hausse au fur et à mesure que les militaires poursuivent leur opération de ratissage dans la région.
Des présumés rebelles ADF, vêtus en tenue militaire, avaient tué, jeudi dernier, plus de cent personnes au cours d’un massacre à l’arme blanche perpétré à Beni, dans le Nord-Kivu.
Le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutahichirwa, a dénoncé dimanche 23 novembre ce massacre qui, selon lui, vient d’alourdir le bilan des précédentes tueries en «passant de 100 à plus de 200 personnes massacrées».