La récente visite d’inspection du vice-ministre des Transports et Voies communication, Simplice Ilunga Monga, dans des sites portuaires interdits de Kinshasa, a été plus que révélatrice.
Le vice-ministre en charge des Transports et Voies des communications (TVC), Simplice Ilunga Monga, a effectué, le jeudi 7 janvier 2016, une visite d’inspection dans les différents sites portuaires interdits de fonctionner depuis 2012 à Kinshasa Son constat dans les trois ports visités est amer : non seulement cette mesure d’interdiction n’est pas respectée, mais aussi, le trafic fluvial ne se fait pas dans les règles de l’art.
Cette visite d’inspection a conduit le vice-ministre dans trois ports de Kinshasa, à savoir les ports de Baramoto, Ondika et Opombo. Simplice Ilunga Monga à été surpris de constater que ces ports, frappés par une mesure d’interdiction, ont rouvert leurs activités habituelles. Et ce, sans autorisation préalable émanent du ministère de tutelle.
Sur place, certains naviguant ont affirmé avoir payé quelques taxes leur permettant de reprendre le trafic sur le fleuve. Cependant, ces usagers du Fleuve Congo n’ont présenté aucun document autorisant la réouverture du trafic, arguant qu’ils seraient en attente de ce document d’homologation.
Le vice-ministre des transports s’est engagé de suivre de près ce dossier et a promis des sanctions sévères à l’endroit de tous les récalcitrants. Simplice Ilunga a ensuite visité les installations de la Régie des voies fluviales (RVF) où il a salué les efforts fournis par cette entreprise. Illustration, la réhabilitation de la Direction de traitement des données hydrauliques du baliseur Mongala. Laquelle réhabilitation a été rendue possible grâce à l’appui financier de l’Union européenne et de la Banque mondiale.
Enfin, le numéro deux des Transports a bouclé sa visite dans l’atelier de menuiserie où ont fabriqués les signaux de rives en bois, en vue de respecter le code.de navigation fluvial. Le vice-ministre Simplice Ilunga a recommandé aux autorités de la RVF d’organiser des séances d’apprentissage sur les différents rôles de signaux de rives.
Il croit savoir que la plupart de conducteurs de bateaux ou barges ne sont pas passés par l’école de navigation. D’où, la nécessité pour eux d’apprendre les règles et le code de navigation, afin de prévenir les accidents sur le fleuve.
Par STANISLAS NTAMBWE