Déplacés de guerre

Plus de 400 enfants déplacés de guerre et orphelins des massacres ont manqué de places dans les écoles de Mavivi, une localité se trouvant sur l'axe routier Beni-Oïcha (Nord-Kivu). Cette nouvelle a été rapportée à 7SUR7.CD, le jeudi 05 septembre 2024, par la notabilité de Mavivi au cours d'une interview accordée, quelques jours après la rentrée scolaire 2024-2025.

Des personnes ayant fui les atrocités commises par le groupe armé CODECO (Coopérative pour le développement du Congo) dans plusieurs villages du territoire de Djugu, en Ituri, vivent à ce jour sans assistance humanitaire à Kasenyi, chef-lieu du secteur de Bahema-Sud, en territoire d'Irumu, sur le littoral du lac Albert.

La précarité de la situation sécuritaire causée par les groupes armés locaux et étrangers impacte négativement la vie quotidienne des populations civiles vivant en province de l'Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo.

Plus de 200 abris de fortune ont été calcinées dans le camp des déplacés de guerre de Bugeri en territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu. Ce, suite à un incendie qui s'est déclaré dans ce camp, la nuit du mardi 13 août 2024. Selon Thomas Bakenga, administrateur du territoire de Kalehe, le feu est venu d'un abri dans lequel on préparait de la nourriture. C'est dans ce contexte que le feu a embrasé d'autres abris des déplacés de guerre.

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 08 août 2024, l’association Médecins sans frontières (MSF) déplore la fréquence élevée des cas de violences, particulièrement sexuelles faites aux femmes dans 4 camps des déplacés à l’ouest de la ville de Goma en République Démocratique du Congo (RDC), à la suite d’une enquête menée en collaboration avec les autorités des zones de santé de novembre 2023 à avril 2024.

Au total, 2.546 ménages de déplacés vivent sans assistance en commune rurale de Mungbwalu à plus ou moins 85 kilomètres au Nord de la ville de Bunia en province de l'Ituri. La société civile locale qui alerte sur la situation affirme que ces déplacés parmi lesquels on compte des personnes de troisième âge qui n'ont ni nourriture moins encore l'accès aux soins médicaux, passent majoritairement la nuit à la belle étoile.

Près de huit mille (8.000) déplacés de guerre vivent sans assistance du gouvernement congolais et des humanitaires à Mbau et Mavivi, deux entités se trouvant sur la route nationale numéro 4, entre la ville de Beni et Oïcha, Chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu).  C'est la société civile du groupement Batangi-Mbau, qui a rapporté la nouvelle à 7SUR7.CD, ce dimanche 23 juin 2024. Elle fait savoir que, cette situation dramatique vient de totaliser deux mois.

Les personnes qui ont fui les atrocités dues à l'insécurité entretenues par les groupes armés en territoire de Djugu (Ituri), hébergées au site du Lycée Kigonze, au nord de la ville de Bunia, évoquent un manque de prise en charge médicale. Elles disent vivre sans aucune assistance humanitaire depuis plus d'une année.  D'après le président de ce site, contacté par 7SUR7.CD, près de 14.000 déplacés de guerre n'ont pas accès aux soins de qualité faute de moyens financiers. 

L'afflux des personnes fuyant les atrocités qui ont éclaté depuis le jeudi 20 octobre 2022 entre l'armée congolaise et les rebelles du M23 dans des localités à Rutshuru (Nord-Kivu) continue de prendre une allure inquiétante. 

Au moins 186 mille personnes, dont au moins 23 mille entre le jeudi 20 et le dimanche 23 octobre dernier, ont fui les combats qui opposent l'armée congolaise aux rebelles du M23 depuis le mois de mars 2022 en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) dans l'Est de la République démocratique du Congo. Parmi elles, au moins 2.500 ont traversé la frontière ougandaise suite aux récents affrontements dans les localités de Rangira, Rwanguba et Ntamugenga ces 4 derniers jours.