Plus de 400 enfants déplacés de guerre et orphelins des massacres ont manqué de places dans les écoles de Mavivi, une localité se trouvant sur l'axe routier Beni-Oïcha (Nord-Kivu).
Cette nouvelle a été rapportée à 7SUR7.CD, le jeudi 05 septembre 2024, par la notabilité de Mavivi au cours d'une interview accordée, quelques jours après la rentrée scolaire 2024-2025.
"(...) Jusqu'à présent, il y a des enfants qui sont encore à la maison, 4 jours après la rentrée scolaire 2024-2025. Ils sont estimés à plus de 400 dont des déplacés et orphelins des massacres. Nombreux d'entre eux ont manqué de places dans des écoles officielles et conventionnées où on prône la gratuité. Aussi, d'autres n'ont pas de fournitures scolaires", a fait savoir le notable Gervais Makofi Bukuka.
Cependant, il a plaidé auprès du gouvernement de voir comment quelques nouvelles écoles de l'État dans la région de Beni afin que les enfants qui ont perdu leurs parents à la suite des attaques répétitives des rebelles ADF et leurs alliés.
"Le peu d'écoles primaires publiques et secondaires qui ont été construites à Mavivi, ne parviennent pas à recevoir tous les enfants, notamment les orphelins des massacres et autres. Que le gouvernement puisse voir comment ajouter d'autres pour soulager ces derniers", a-t-il exhorté.
Dans la foulée, ce notable appelle le gouvernement à considérer le travail réalisé par les enseignants qui forment les cadres du pays.
À l'en croire, le mouvement de grève qui s'observe dans le secteur éducatif pourrait avoir des conséquences négatives dans les jours à venir sur le niveau des enfants.
Il sied de noter que dans nombreuses agglomérations de Beni, certains enfants ont abandonné le chemin de l'école suite au manque de places et moyens à cause de l'insécurité.
Bantou Kapanza Son, à Beni