La prison de Goma compte 1 146 détenus au lieu de 150, sa capacité initiale. Une situation au développement des maladies, estime l’Association des volontaires du Congo (Asvoco). Le président de cette association a appelé samedi 4 octobre a relâché les détenus écroués pour des infractions bénignes.
«Il y a des cas bénins qui nécessitent juste des amendes et être relâchés. Mais garder tout le monde là-bas, c’est une violation grave des droits humains», a déclaré Dufina Tabu, président de l’Asvoco.
Selon les autorités pénitentiaires de la prison Munzenze, jusqu’à présent, la partie du bâtiment de la prison démolie par les rebelles du M23 à leur entrée à Goma fin 2012 n’est toujours pas réhabilité.
La promiscuité dans la prison de Munzenze favorise aussi le développement des maladies, selon l’Asvoco.
«Il y a la tuberculose qui est là-dedans. Il y a beaucoup de maladies, puisque vous ne pouvez pas comprendre comment est-ce que les gens vivent à l’intérieur. Ils sont étouffés. S’il y a même une maladie contagieuse, ça ne peut épargner personne. C’est anormal», a-t-il poursuivi.
Dufina Tabu estime qu’il s’agit là de violations des droits humains. D’après les témoignages recueillis par son association, les détenus n’ont pas reçu de ration la semaine dernière.