En République Démocratique du Congo, les émissaires se succèdent mais le message reste le même : assurer une alternance politique pacifique. La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, y est revenue la semaine dernière lors de sa visite de 48 heures à Kinshasa.
Pour beaucoup de rai sons, la situation politique telle qu’elle se développe actuellement en RDC ne peut laisser sans voix ses pays partenaires. C’est dans un contexte flou marqué par la tenue incertaine de l’élection présidentielle prévue constitutionnellement le 28 novembre 2016, que les visites diplomatiques se succèdent à Kinshasa.
A l’instar des autres pays qui on déjà donné leur position sur la tenue de la présidentielle en RDC, la Suède s’est également prononcée sur ce scrutin qu’elle souhaite se dérouler dans le délai constitutionnel, une manière de donne l’occasion à une alternance politique pacifique en RDC.
Pour la ministre suédoise des Affaires étrangères qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, « La Suède souhaite que la RDC soit un exemple d’alternance politique apaisée pour le reste de la région d’Afrique centrale », ajoutant que son pays souhaite que les échéances constitutionnelles soient respectées» en RDC.
Interrogé sur le sort des jeunes du mouvement Lutte pour le changement (Lucha), arrêtés, jugés ou condamnés, Mme Wallström a jugé « inacceptable que la jeunesse soit privée de moyens d’expression ».
Si en politique, la chef de la diplomatie suédoise n’a pas manqué de sujets à commenter, il en a eu aussi en économie. Sur ce point précis, Margot Wallström a plaidé pour l’amélioration du Climat des affaires et des investissements en RDC. Elle a fait savoir que beaucoup d’hommes d’affaires suédois sont prêts à investir en RDC à condition que cette exigence soit remplie par les autorités congolaises.
Dans le cadre de sa visite d’Etat en RDC, la ministre suédoise des Affaires étrangères a visité un centre de santé dans la commune de Bumbu. Sur place, elle a échangé avec les jeunes fi lies- mères au sujet de ce qu’elles devront faire dans le cadre des actions en faveur de la promotion des droits de la femme. La diplomate suédoise, dont le pays est impliqué dans la promotion du genre, a eu le temps d’expliquer aux membres de la Société civile, les axes de la politique extérieure féministe de son pays.
Par Cyprien KAPUKU