NEW YORK -- A l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée lundi à la situation en République démocratique du Congo (RDC), le représentant spécial du secrétaire général dans ce pays, Martin Kobler, a averti les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qu'en cas d'échec du processus de désarmement d'ici le 2 janvier, "une action militaire " contre les éléments réfractaires de ce mouvement serait "inévitable".
"Les FDLR ont deux mois et six jours pour déposer les armes, et ce, de manière inconditionnelle", a déclaré M. Kobler. "Le 2 janvier, il n'y aura plus d'excuse pour expliquer des retards supplémentaires".
Selon lui, la crédibilité de l'ONU, du gouvernement congolais et de la région est en jeu. Il a aussi exhorté le gouvernement de la RDC à accélérer la mise en oeuvre du programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) afin de réintégrer les ex-combattants du Mouvement du 23 mars (M23).
M. Kobler a également mis en garde contre les agissements des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé qui a récemment commis un massacre de civils dans le Nord-Kivu.
"Contre ces forces, seule une action ferme est efficace et permettra de restaurer la confiance de la population à l'égard des forces armées (congolaises) et de la Mission des Nations Unies (MONUSCO)", a assuré M. Kobler. "Les opérations conjointes des Forces armées et de la Mission contre ce groupe sont le seul moyen de mettre fin au fléau de la terreur".