Il se comporte en tout, sauf en journaliste digne de ce nom. Lushima Ndjate joue impunément le rôle d’un petit soldat qui défend des causes inconnues,
lesquelles sont d’ailleurs, contre lui, contre même la patrie qu’il prétend défendre. Cet animateur a transformé la Radio télévision nationale
congolaise (RTNC) à un média de la haine.. Il consacre toutes les minutes de son émission, à des insultes, des imputations dommageables contre
des paisibles citoyens. Notamment, Moise Katumbi. Et le ministre des médias, le procureur général de la République, le Conseil supérieur d’audiovisuel
(CSAC) ferme les yeux devant ce comportement qui trouble l’ordre public, qui heurte même la conscience humaine. Il est devenu l’homme le tout puissant à la RTNC, à tel point que même le Directeur général de cet établissement public se garde de le rappeler à la raison. Il se prend par ailleurs, pour «petit dieu» dans cet établissement, parce qu’il serait de la même contrée que Lambert Mende. Solidarité oblige. Un journaliste
européen a dans un documentaire comparé l’histoire l’histoire de la RDC à «une roue qui tourne très vite à tel point que les bourreaux deviennent très vite des victimes».
Trop c’est trop, des voix se lèvent de partout pour fustiger l’attitude non seulement de ce journaliste mais aussi de cette chaine de télévision en général. Aux premières desquelles, le centre des droits de l’homme et du droit humanitaire. Cette organisation non gouvernementale, basée à Lubumbashi a rendu public le 16 janvier dernier, un communiqué de presse pour dénoncer ce qu’il appelle. Ci-dessous le communiqué de Presse des dignitaires Katangais contre l’archenement de Katumbi» Le Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire, ‘’CDH’’ en sigle, une organisation
des Droits de l’Homme basée à Lubumbashi au Katanga, en République Démocratique du Congo, est p r o f o n d é m e n t préoccupé par une prise de position diffusée à la Radio et Télévision Nationale Congolaise, notre Eglise au milieu du village. En effet, en date du 16 janvier 2015 vers 21h
00, heure locale de Lubumbashi, sur le plateau de la RTNC qui a servi de tribune à une association des jeunes Katangais conduite par Monsieur Daniel
MBAYO, des insultes ont été proférées publiquement sur le Gouveneur du Katanga en fonction Moise KATUMBI, le traitant de diable, de faux Moise et
d’obstacle au développement de la Province du Katanga.
Cette jeunesse s’est permis de pousser son courage sans en avoir titre ni qualité, allant jusqu’à demander avec mepris la démission du Gouverneur. Ces méthodes empiriques décriées au temps fort du MPR parti-Etat où l’on assistait à des exhibitions ridicules des cadres universitaires à genoux, débiter des grossiértés qui les h u m i l i a i e n t , r e c o m m e n c e n t . L’histoire a fini par nous rattraper. Cependant,usant de l’
Article 19 de la Déclaration Universselle des droits de l’homme qui stipule «Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui
implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les
informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit» ; le Gouverneur du Katanga, lors de son retour au pays, en date du 23 décembre 2014, après une absence de deux mois, au cours d’un meeting populaire à la place de la poste, s’était exprimé en image, évoquant : «un match de football avec deux penalties injustes avant que le troisième ne mène le public à descendre sur le terrain». Voilà les propos qui lui attirent
l’hostilité de sa famille politique et qui met son entourage en insécurité.
En outre, le CDH s’interroge comment une chaine dite nationale peut-elle laisser des insultes être diffusées en toute liberté au mepris des normes déontologiques en la matière au moment où nous assistons à la fermeture des chaînes privées pour le même motif. C’est le cas de la Radio Télévision Lubumbashi Jua (RTLJ), émettant à Lubumbashi, qui est réduite au silence au terme d’un arrêté signé jeudi 20 novembre 2014, par le directeur de cabinet du ministre des Medias au motif qu’elle incitait la population à la haine tribale. N’est-ce pas chercher une chose et son contraire?
Très préoccupé par cette situation malheureuse, le Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire se demande comment la population peut-elle
faire confiance à la RTNC ? Et comment peut-elle avoir le courage de suivre cette chaine supposée être au milieu du village qui diffuse des intivaleurs !
Eu égard à ce qui précède, le CDH recommande : - Au Ministre des medias de prendre des mesures disciplinaires exemplaires à l’endroit des dirigeants de la chaîne-mère, - Au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) de sanctionner sans discrimination la RTNC, - A la Jeunesse
Katangaise de prendre conscience du danger de la manipulation politique et d’éviter de céder à toute forme d’intoxication au risque de l’entrainer dans l’abîme. - A la RTNC de jouer son rôle d’église au milieu du village, pour redorer l’image de la presse déjà ternie de la R é p u b l i q u e
Démocratique du Congo. Lubumbashi, le 19/01/2015.
CDH LEON PAMBA