L’Etat rd-congolais s’est fixé l’objectif de franchir avant 2015, le seuil de 33 millions de lignes fixes et mobiles, soit une densité minimum de 40 lignes pour 100 habitants ; et qu’au moins 5% de la population utilise régulièrement l’Internet. Mais selon un expert au ministère des PT&NTIC, à ce jour, quelque 20 millions des cartes SIM ont été distribués par des firmes exploitant le GSM en RDC. Ce qui ne signifie pas forcément que c’est 20 millions des R-dCongolais qui ont un accès direct au téléphone mobile, précise l’expert. Concernant les lignes fixes, la tendance est plutôt à la baisse. Il y a 5ans, trois firmes seulement opéraient encore dans les fixes. L’ex-OCPT qui comptait encore une certaine clientèle mais difficiles à répertorier, puis SOGETEL, qui alignait 2.083 lignes fixes essentiellement au Katanga et enfin STANDARD TELECOM avec 39.670 abonnés. Pour ce qui est de l’Internet, il existe une dizaine de fournisseurs de service Internet qui ne sont présents que dans quelques grandes villes du pays ainsi que sur différents sites miniers. Ces fournisseurs sont pour la plupart orientés sur la clientèle professionnelle. Mais le marché professionnel des fournisseurs des services Internet est encore étroit, au mieux de l’ordre de quelques milliers de clients. Le marché résidentiel, par contre, est estimé, potentiellement, à plus de des dizaines des milliers d’abonnés.
Partant du fait que le taux de croissance de la population est estimé à 3,4% par an, la population de la R-dC serait de 84 millions d’habitants en 2015. La ville de Kinshasa devrait regrouper, à elle seule, plus de 10% de la population, les 7 autres plus grandes villes du pays (Mbuji-mayi, Kolwezi, etc., Lubumbashi) représenteraient jusqu’à 19% de la population. La population rurale représenterait plus de 70% de l’ensemble r-dcongolais. L’Etat avait envisagé de créer depuis février 2007, RURATEL. Une entreprise qui a pour vocation de mettre en œuvre le service universel à travers des projets de couverture du monde rural. RURATEL recherche actuellement des financements. D’ores et déjà, le RENATELSAT s’est engagé à participer à hauteur de 30% au capital de la société.
POLD LEVI