Pour cette année 2016, la Journée Internationale de la Femme (JIF) célébrée le 08 mars sera fêtée à l’église où une messe d’action de grâce est prévue à la cathédrale Protestant du Centenaire et une marche pacifique dénommée « Tolérance Zéro » contre l’impunité des violences sexuelles basées sur le genre. Le thème international est : “ Pour un monde fifty-fifty (égal), franchissons le pas de l’égalité des sexes “et national est : “ Appliquons la parité homme-femme, maintenant dans la paix, pour un développement durable d’ici 2030 “. Le défilé et les pagnes officiels sont interdits pour cette journée comme les cas dans les années antérieures. C’est ce qu’à confirmé le ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, Mme Lucie Kipele lors de son entretien, lundi 29 février 2016 avec les représentantes des organisations féminines de la société civile œuvrant pour la promotion de la femme congolaise. C’était en la salle polyvalente de son ministère.
Le ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant prévoit plusieurs activités à l’issue de ce mois de mars dédié à la femme à travers tout le territoire national congolais. A part la messe d’action de grâce en mémoire des victimes des violences faites aux femmes et la marche pacifique ‘ Tolérance Zéro ‘, contre l’impunité des violences basées sur le genre, il est prévu également des conférences-débats, des ateliers de réflexion, des portes-ouvertes, des marathons etc …
Dans son mot de circonstance, la ministre du Genre, Mme Lucie Kipele a saisi cette opportunité pour expliquer aux femmes défenseurs des femmes le bien fondé de la journée du 08 mars. Elle a rassuré l’assistance de l’engagement du gouvernement de la République dans le combat de la femme. Mme Lucie a avoué que le pays est très avancé concernant légalité des sexes. Pour lui, les femmes des organisations féminines sont invitées à continuer la lutte pour la promotion de la femme congolaise. Ainsi, le 08 mars 2016, sera aussi une occasion de procéder au lancement de la campagne “Tolérance Zéro “ contre l’impunité des violences sexuelles et basées sur le genre.
Cette rencontre a permis également au ministre de répondre aux quelques questions importantes des femmes lui posées notamment sur le financement pour la promotion de la femme ; le budget alloué pour l’épanouissement de la femme les subventions de leurs organisations etc...
Par Bibiche Mungungu