Ce n’est un secret pour personne, les Angolais ont rabioté une bonne partie du plateau continental de la RDC et pompe du pétrole. Ce n’est pas une révélation, des chalutiers angolais viennent pêcher du poisson même dans les zones d’exploitation pétrolière de PERENCO pendant qu’ils arraisonnent les navires de pêche travaillant côté r-dcongolais. Et voilà qu’à ces canailleries, des actes de casus belli, la nature vient encore à prendre partie contre la RDC.
Le ministère de l’Environnement et développement durable, a lancé, ce jeudi 13 aout à Kinshasa, un atelier de préparation des communautés de Muanda, province du Kongo Central, face à l’érosion côtière, selon une information de Jean Ndembo Longo, Coordonnateur des projets «Renforcement de la résilience des communautés de Muanda à l’érosion côtière (PANA- Zone côtière) en RDC ».
Financé par le Fonds pour l’Environnement (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’atelier dont le projet court de 2015 à 2020, vise l’appropriation de ses résultats et des activités qui seront réalisées au cours de la première année. Il va aussi traiter des questions clés qui finaliseront le premier plan d’action annuelle et détermineront les indicateurs, les cibles et les moyens de vérification du projet.
Selon le rapport de la deuxième communication nationale sur le changement climatique publié en 2010, la zone côtière de la RDC, long d’environ 40 kilomètres, est confrontée à l’érosion côtière due à un effet combiné de la topographie, de la nature sableuse du sol et de la dynamique océanique.
Dans cette partie du pays, révèle la source, « la terre, la biodiversité, les infrastructures socio- économiques et les moyens de subsistance sont sérieusement affectés par l’érosion côtière ». Le projet PANA- Zone côtière, a indiqué le Pr Ndembo, est une réponse locale aux risques d’érosion et d’inondation par la promotion des technologies d’adaptation dans cette zone.