(KINSHASA)- Le rapport annuel de gestion de la commission électorale nationale indépendante a été déposé au bureau de l’assemblée nationale.
Il ne se limite qu’à la première année de gestion de l’équipe Malu malu et couvre la période allant de juin 2013 à juin de 2014. Le rapport était très attendu par l’opposition, dit un membre influent de la société civile. ‘‘Nous voulons voir clair sur la gestion des dirigeants actuels de cette institution et profiter du débat pour proposer des garde-fous à mettre dans la passation des marchés sur les bulletins de vote, les urnes et les autre matériels électoraux’’, a affirmé Jean Claude Vuemba, le deuxième vice-président du groupe Udps et alliés. L’abbé Apollinaire Malu malu, le président de la commission électorale nationale indépendante, a précisé que le rapport annuel comporte trois parties à savoir les activités réalisées, le rapport financier, les perspectives et recommandations. A l’introduction de ce rapport, il est rappelé les leçons tirées des missions électorales d’observation de 2006 et 2011, l’évaluation interne de la CENI et les recommandations de l’assemblée nationale, a-t-il indiqué. Après sa rencontre avec le président de l’assemblée nationale-Aubin Minaku, le numéro 1 de la CENI a appelé tous les acteurs à respecter les attributions de son institution.
‘‘Chacun doit savoir ses attributions. Le calendrier des élections locales a été publié après les concertations avec toutes les composantes de la société congolaise. L’établissement du calendrier est une prérogative de la commission électorale nationale indépendante et cela se fait partout au monde’’, a rappelé Malu malu. Il a assuré que le premier calendrier sera suivi d’autres calendriers lesquels concerneront pour 2015 et 206, les élections provinciales, les sénatoriales, les élections des gouverneurs, les législatives nationales et la présidentielle. Cependant, l’abbé président a prévenu que le calendrier des autres scrutins ne sera publié seulement après que les députés nationaux se soient prononcés sur les deux options contenues dans la feuille de route déposée depuis trois mois à l’assemblée nationale par son institution.
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