Comme prévu dans la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni), les membres du bureau ont échangé hier avec des cadres de l’opposition sur l’évolution du processus électoral en République Démocratique du Congo.
Plusieurs sujets étaient inscrits à l’ordre du jour : l’enrôlement des nouveaux majeurs ; l’audit du fichier électoral ; l’état de santé du président ; le plan de décaissement des fonds pour l’organisation des différents scrutins, facteur lié au respect des délais prescrits dans le calendrier électoral pour de la tenue de chaque scrutin.
Répondant aux préoccupations de l’opposition, Jean-Pierre Kalamba, le rapporteur de la Ceni a commencé par dire que cette rencontre a été organisée dans le cadre « des cadres de concertation » mis en place par la Ceni en faveur des parties prenantes. Il a souligné que ce genre de rencontres sont aussi organisées dans les différentes provinces de la République, afin de mettre au parfum tous ceux qui sont impliqués dans le présent cycle électoral.
Concernant le décaissement des fonds pour l’organisation des élections, Jean-Pierre Kalamba a martelé que cela relève de la compétence du gouvernement. Quant au point de vue de certains membres de cette couche politique qui se réfèrent au budget national pour établir un lien avec le facteur de réussite desdites élections, pour le rapporteur, cela n’engage qu’eux.
Parlant de l’audit du fichier électoral, Jean-Pierre Kalamba a fait savoir aux opposants qu’une équipe exploratoire d’audit externe du fichier électoral se trouve déjà sur la place. Après son travail, la mission proprement dite reviendra à Kinshasa pour auditer le fichier électoral de la Ceni.
Quant aux questions relatives à l’absence du président, à l’enrôlement de nouveaux majeurs et autres, le rapporteur a promis de les soumettre à l’Assemblée plénière, qui est l’organe des décisions de l’instance organisatrice des élections dans notre pays.
Interrogé au sujet des opérations de dépôt des candidatures, il a soutenu que le bilan à mi-parcours démontre que les candidats n’ont pas encore suffisamment des informations sur les formalités y afférentes.
Avant de prendre congé de la presse, le rapporteur de la Cenoi a demandé aux différentes parties prenantes de respecter les textes. Car, « la Ceni ne fait que ce qui est en son pouvoir ».
Dorcas Nsomue