L'opposition politique en République démocratique du Congo a accentué la pression sur le pouvoir de Kinshasa. Elle demande aux autorités de ne pas procéder à une révision constitutionnelle qui permettrait au président Kabila de briguer un 3e mandat en 2016. Les deux groupes parlementaires de l'opposition ont annoncé qu'ils ne participeraient pas aux débats sur les projets de lois portant organisation des élections ainsi, que celui ayant trait à la révision de la constitution.
Les députés issus de ces deux groupes appellent également l'opposition à suspendre sa participation aux travaux de la Commission électorale indépendante (CENI). Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a estimé, samedi, que la République démocratique du Congo a besoin d'un président "très fort et légitime".
Aux termes de la Constitution de 2006, M. Kabila ne peut pas se représenter en 2016. L'ONU se dit prête à soutenir le cycle électoral devant mener à la présidentielle de 2016, à condition que la Constitution du pays soit respectée.