Le nouveau comité de gestion de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), chapeauté par le professeur Daniel Ngoma-Ya-Nzuzi, est appelé à régler la situation litigieuse des Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK) « insolvables » vis-à-vis de ses anciens patients depuis au moins deux ans. L’attente s’avère longue.
Des promesses sont faites mais non tenues. Certaines datent d’il y a deux ans et les va-et-vient des bénéficiaires aux Cliniques universitaires de Kinshasa, dans l’espoir de rentrer dans leur droit, font qu’ils dépensent beaucoup d’argent.
Et lorsqu’on défalque des sommes que les CUK leur doivent à ce qu’ils dépensent en courses de transport, c’est une bonne partie des créances qui est déjà consommée.
Au bureau du médecin directeur, on répond invariablement aux créanciers d’aller « voir la direction des finances », de manière à les décourager afin qu’ils abandonnent leur argent.
Le dossier CH Infantile N° 896/13
En fait, les demandeurs de remboursement des frais aux Clinques universitaires de Kinshasa sont ceux qui dont les proches n’avaient pas soit bénéficié des soins prescrits, étaient décédés avant l’administration du traitement soit transférés dans d’autres centres hospitaliers « mieux équipés ».
Ainsi, le dossier enregistré CH Infantile N° 896/13, parmi tant d’autres, va totaliser deux ans au mois de février 2016. Deux ans d’une longue attente d’une solution.