La population mondiale a dépassé les 7 milliards d’individus, selon une étude présentée par l’Unesco dont l’analyse est issue d’une synthèse des multiples études de différentes organisations internationales faite en 2012. Cette recherche purement sociale affirme que la population de moins de 30 ans représente plus de la moitié de ce nombre (50,5 %).
89,7 % d’entre eux vivent dans les pays émergents et en voie de développement, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.
Il y a, au niveau mondial, au moins 100 millions d’enfants des rues, dont environ 18 millions seulement en Inde qui en compte plus que n’importe quel autre pays au monde. Le continent asiatique compte le plus de jeunes individus soit un nombre de 754 millions. Ce nombre a presque triplé depuis 1950.
En 2012, l’Inde et la Chine avaient le record de la population la plus jeune. Selon les Nations Unies (ONU), la population totale de l’Inde devrait dépasser celle de la Chine d’ici à 2025.
Les pays d’Afrique sub-saharienne ont la plus grande proportion de moins de 30 ans dans la population au monde avec 70 % de la population sous la barre des 30 ans.
En ce qui concerne les taux de mortalité infantile, l’Afghanistan occupe la dernière place avec 165 morts pour 1 000 naissances. La République démocratique du Congo, le Tchad et la Sierra Leone viennent ensuite avec respectivement 126, 124 et 123 morts pour 1 000 naissances.
Le groupe des jeunes sans éducation, sans emploi ou formation représente souvent au moins 10 % des jeunes individus, et est en grande partie composé de jeunes avec un bas niveau d’éducation dans les pays développés.
L’inégalité des sexes
L’accessibilité de la technologie pour les adolescentes est limitée par la société, la communauté ou la famille dans lesquelles elles vivent. Dans une société patriarcale, ce sont les hommes qui contrôlent la technologie, qu’elle soit » nouvelle » comme les ordinateurs et les téléphones portables, ou » ancienne » comme la radio ou la télévision. Au Ghana par exemple, seules 6,6 % des jeunes femmes utilisent les internet-cafés contre 16,5 % des jeunes hommes.
Le Niger et le Burundi ont les plus mauvais taux bruts de réussite à l’école primaire pour les jeunes filles (nombre d’enfants obtenant le diplôme du primaire une année donnée divisé par le nombre d’enfants du groupe d’âge où se termine l’école primaire) avec respectivement 12,29 % et 12,77 % de réussite. De par le monde, près de 75 millions de jeunes sont sans emploi, une hausse de plus de 4 millions depuis 2007.
En 2016, on estime que le taux de chômage des jeunes devrait se maintenir à ce haut niveau. Les taux de chômage des jeunes sont sensiblement plus élevés que les taux de chômages des adultes, et ce dans toutes les régions du monde avec des variations considérables.
En 2010, le taux de chômage global des jeunes restait de 12,6 %, un chiffre qui éclipse malheureusement le taux de chômage global des adultes qui est de 4,8 %.
Partout dans le monde, la proportion des jeunes femmes dans la population active à l’âge de 24 ans est comparable à celle des jeunes hommes.
Malgré des progrès significatifs dans le domaine de l’éducation des jeunes femmes, leur passage à la vie active est bien plus complexe que celle des jeunes hommes. Globalement en 2010, 56,3 % des jeunes hommes faisaient partie de la population active contre 40,8 % des jeunes femmes.
Il y a une forte corrélation entre les mauvaises perspectives d’emploi pour les jeunes et les inégalités qui s’ensuivent. La croissance du taux de chômage des jeunes ces dernières années a entraîné le creusement des inégalités (mesuré par le coefficient de Gini) de 4 points de pourcentage dans tous les pays développés et d’au moins 8 points de pourcentage en Grèce, Irlande, Italie, Portugal et en Espagne.
Par Carroll Madiya