L’Administrateur délégué (A.D.) de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), Eric Mbala Musanda, est descendu le vendredi 17 octobre 2014 sur le site d’Inga, dans la province du Bas-Congo, pour constater, de visu, le rythme de réparation et de réhabilitation des certaines turbines électriques ayant connu des avaries. Ces pannes ont fortement perturbé la production de l’énergie électrique des barrages d’Inga 1 et 2 et sa desserte sur la Ville-Province de Kinshasa et le Bas-Congo. Lors de cette visite d’inspection, l’AD de la SNEL s’est fait accompagner d’une délégation dans laquelle se retrouvaient quelques uns de ses collaborateurs ayant le secteur de production dans leurs compétences professionnelles. Après avoir inspecté successivement les turbines du barrage d’Inga 1 (groupe 14) et celles d’Inga 2 (groupes 24 et 28) et reçu aussi des explications sur les difficultés rencontrées dans l’avancement des travaux de réparation sur d’autres turbines, il a été frappé par l’ardeur au travail des techniciens trouvés sur le lieu : des pièces défectueuses étaient détachées, nettoyées, huilées, remplacées, réajustées ou simplement mises de côté en attendant de trouver rapidement une nouvelle pièce de remplacement.
Le gigantisme de chaque turbine – solidement encrée dans les entrailles de la terre sur distance dépassent facilement un immeuble de cinq étages – impose un travail ardu et sans relâche pour accélérer la fin des réparations. Selon Eric Mbala, ces réparations nécessiteraient normalement un délai de 100 jours ; mais à cause des urgences vécues dans la capitale et dans le Bas-Congo, la SNEL a mis sur pied des équipes tournantes pour se relayer sans interruption, nuits et jours, et ramener cette durée à 45 jours. A la fin du mois d’octobre 2014, ces turbines pourront donc être de nouveau en fonction. Par après, il a procédé à la visite du poste de « dispersion » dont le rôle est éminemment crucial dans la distribution de l’énergie produite par les deux barrages d’Inga vers le Bas-Congo et Kinshasa ; et d’où partira également la seconde ligne d’alimentation en énergie électrique pour la capitale. Expliquant l’origine de ces pannes, l’AD de la SNEL a fait remarquer qu’elles sont dues essentiellement à l’âge. Après plus de 150.000 heures de production, sans connaître une réhabilitation, ces turbines ne peuvent connaître ce que nous déplorons, toutefois il a convié tous les abonnés à garder espoir et à avoir confiance en la SNEL, qui dispose des compétences éprouvées et reconnues ; et grâce à un vaste programme de construction et de réhabilitation qu’elle poursuit, la desserte en énergie électrique sera rétablie à la fin de ce mois d’octobre 2014 (comme cela était avant ces pannes) et fiabiliser une fois pour toutes les villes desservies par la SNEL (Kinshasa, Katanga, Bas-Congo, etc.) d’ici 2016.
Le Groupe 28 est remis en service et sur réseau depuis samedi soir
A la SNEL on rappelle que les graves perturbations dans la desserte de l’énergie électrique ont débuté depuis le 3 septembre 2014, lorsque le groupe 4 d’Inga 2 a été arrêté pour des interventions qui étaient devenues nécessaires. Et pendant que ces travaux sur le groupe 4 d’Inga 2 étaient en cours, le 7 octobre 2014, une panne s’est manifestée sur le groupe 28. Une machine a dû être arrêtée immédiatement pour réparation. Lors de sa remise en service, d’autres pannes cachées se sont manifestées. Avec ses machines hors de service, la SNEL perd 320 MW à INGA. Cette situation entraine un délestage d’environ 100 MW dans la ville de Kinshasa et le Bas-Congo. Ce qui a provoqué des perturbations à Kinshasa. La visite effectuée par Eric Mbala sur le site d’Inga a effectivement encouragé les techniciens engagés dans la réparation des turbines. En effet, un jour après cette visite, soit le samedi 18 octobre 2014, les techniciens responsables de la production à Inga ont annoncé à leur hiérarchie la fin des travaux sur le Groupe 28 et sa mise sur le réseau (c’est-à-dire, sa mise en service). Ceci est une bonne nouvelle pour les abonnés de la SNEL qui, progressivement, vont voir leur desserte revenir à la normale.
SAKAZ